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·8 janvier 2024

Jean-Luc Courtet estime que l’OL "a respecté" Pontarlier (0-3)

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Logiquement défait par l’OL dimanche, le CA Pontarlier a quitté la Coupe de France la tête haute. Son entraîneur, Jean-Luc Courtet, était fier de la prestation de ses joueurs.

Durant la semaine précédent le match, Jean-Luc Courtet nous avait confié que les chances de voir passer le CA Pontarlier face à l’OL étaient minimes. Toutefois, l’entraîneur doubien ne voulait pas s’avouer vaincu par avance et espérait que ses joueurs croquent ce 32e de finale de Coupe de France à pleines dents pour ne pas avoir de regrets. Ce lundi, il y en a forcément un petit peu dans les rangs pontissaliens.

Non pas à cause de la défaite finale (0-3) contre les Lyonnais, mais en grande partie à cause de cette ouverture du score de Rayan Cherki juste avant de rentrer aux vestiaires. Un tournant pour l’entraîneur de Pontarlier. "On est tombés sur une équipe de Lyon très concernée. Le regret, c'est de prendre le but à la 45e minute, ça a mis un coup derrière la tête des joueurs. Ce n'était pas facile à la mi-temps. Après, ils ont fait preuve de sérieux, ils ont été efficaces, le match était plié. J'ai une grande fierté pour la prestation des quarante-cinq premières minutes. On a montré une belle image du CA Pontarlier."


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"On avait peur de prendre une volée"

Estimant que les joueurs de Pierre Sage "avaient respecté" la formation de National 3, Jean-Luc Courtet retient avant tout le parcours du CAP dans la compétition avec un quatrième 32e de finale dans l’histoire du club. Dimanche, ses ouailles ont pu jouer devant 10 000 spectateurs et la prestation sur le terrain a été à la hauteur de la fête de toute une ville acquise à la cause blanche et bleue. "Dix mille personnes au stade Leo-Lagrange, c'est fantastique. On a fait le tour d'honneur, c'est ma grande fierté. Tous les gens de Pontarlier ont pu être concernés par ce match. On avait dit aux joueurs de manger chaque minute. On avait peur de prendre une volée, de ne pas exister, mais je savais qu'on pouvait résister. Dans trois ans, les Lyonnais ne se souviendront pas de ce match, mais pour les Pontissaliens, c'est un match à vie."

Et tout simplement la magie de la Coupe même si David n’a pas fait tomber Goliath à Besançon.

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