Joseph Oughourlian à propos de Benjamin Parrot : « Un si haut potentiel, tu t’en aperçois vite » | OneFootball

L’été dernier, Joseph Oughourlian a apporté un coup de fraîcheur aux hautes sphères de l’organigramme du RC Lens en nommant à la place de Pierre Dreossi et Diego Lopez deux hommes d’aujourd’hui 40 ans : Benjamin Parrot au poste de directeur général, et Jean-Louis Leca à celui de directeur sportif.

Arrivé au club en 2021 en provenance de Reims pour moderniser la communication du club, Benjamin Parrot a gravi les échelons pour être aujourd’hui reconnu comme l’un des grands architectes de la réussite du RC Lens 2025-2026. Joseph Oughourlian ne semble rien regretter de son choix, à la lecture de ses propos tenus dans les colonnes de L’Équipe ce jeudi : « Notre com’ a explosé au moment où il est arrivé. Un si haut potentiel, tu t’en aperçois vite (…) Quand Arnaud (Pouille) est parti, ma préférence, c’était déjà Benjamin. Mais il ne se sentait pas prêt et m’a dit “je n’ai pas envie de me brûler”. La situation au club était compliquée, avec beaucoup de tensions, un stress financier. 98 % des gens auraient pris le job en se disant “super promotion”. Mais il est profondément intelligent dans sa gestion de carrière, il s’est dit qu’il avait encore des trucs à apprendre. Et quand l’opportunité s’est présentée à nouveau en mai, il l’a saisie. »

« Il gère les conflits intelligemment »

Au fil des années, Benjamin Parrot a travaillé sur des dossiers très importants pour le club, à l’image du rachat de Bollaert ou du prochain partenariat maillot (ndlr : Adidas va remplacer Puma à partir de la saison prochaine). Avec une certaine discrétion, lui qui semble peu attiré par la lumière des projecteurs. Et il a ainsi mené à bien un mercato très efficace avec Jean-Louis Leca. Si certains pourraient s’inquiéter d’un profil qui le conduirait à éviter les conflits, Joseph Oughourlian rétorque : « Gentil, ça a un côté serpillière sur laquelle les gens viennent s’essuyer les pieds, une marque de faiblesse dans le monde du foot, défend Oughourlian. Je dirais plutôt qu’il est bienveillant, à l’écoute, très ouvert d’esprit. Il gère les conflits intelligemment, sans rentrer dans l’émotionnel, en s’en tenant aux règles, notamment sur le budget. »