Laval – Amiens SC : « On ne va rien lâcher jusqu’au bout » assure Omar Daf | OneFootball

Si l’Amiens SC n’a plus grand-chose à jouer sur cette fin de saison et que le groupe s’avère de nouveau très amoindri, Omar Daf ne compte pas relâcher la pression au moment d’aller défier Laval, vendredi (20 heures) pour le compte de la 32e journée de Ligue 2. Entretien.

Omar, l’Amiens SC aborde le déplacement à Laval avec un groupe extrêmement restreint. Heureusement que le maintien est poche ?

Quand on a un groupe jeune comme ça, quand on joue le maintien, c’est mieux d’avoir les points nécessaires pour avancer avec beaucoup de sérénité. C’est ce que j’ai essayé de transmettre au groupe durant toute cette saison. C’est mon travail. Quand on a un groupe de 12 joueurs confirmés, avec beaucoup de jeunes, on tire forcément énormément sur les douze. Ils ont bien tenu. Le risque était qu’on puisse en perdre certains en cours de route. Je les félicite, parce qu’ils ont vraiment donné le maximum.

Maintenant, même sur cette fin de saison, il faut qu’on soit à 100%. On l’a vu sur les deux derniers adversaires qu’on vient d’affronter, on ne peut pas jouer ces matches-là à l’économie. J’attends un engagement total sur les séances et les matches jusqu’à la fin. J’attends de mes cadres qu’ils montrent l’exemple, qu’ils tirent les jeunes vers le haut. Pour l’instant, ça se passe bien, mais je vais rester attentif jusqu’au bout.

Maintenant que l’objectif est atteint. Qu’attendez-vous de ces trois derniers matches ? Avez-vous fixé de nouveaux objectifs à vos joueurs, on pense notamment aux plus jeunes qui ont peut-être une place à gagner pour la saison prochaine ?

C’est maintenir beaucoup d’exigence. Déjà sur les règles de vie, sur l’intensité qu’on peut mettre à l’entraînement, sur l’état d’esprit. On voit aujourd’hui l’état d’esprit qu’on affiche sur les rencontres, qui permet qu’elles basculent en notre faveur. Il n’y a pas de hasard. Il y a des matchs que nous avions perdus, il y avait des raisons. Le groupe était moins stable. Sur cette fin de saison, on retrouve une certaine stabilité, une certaine homogénéité. Et, surtout, c’est l’état d’esprit qui me plaît.

Face à des concurrents pour les play-offs ou pour la montée, on a su répondre présent dans l’intensité. On a su répondre présent aussi par notre capacité de réaction. Et ça, ça prouve qu’on ne va rien lâcher jusqu’au bout. Je vais veiller à ça. On n’a pas mis de carotte en place. J’attends juste qu’on progresse match après match, qu’on montre un beau visage, qu’on continue à avancer, prendre le maximum de points.

L’Amiens SC est actuellement la plus mauvaise équipe du championnat à l’extérieur. Ne plus l’être peut-il être une source de motivation sur cette fin de saison ?

Je ne raisonne pas de cette manière. On a eu des périodes compliquées. Je suis resté calme. Parfois, ça bouillonne, mais mon rôle est de transmettre beaucoup de sérénité aux joueurs. Aujourd’hui, on est très performant à domicile. C’est ce qu’on voulait améliorer par rapport à la saison dernière. C’est le cas. Je préfère retenir ça. Il ne faut pas se relâcher, essayer de faire une bonne série jusqu’à la fin du championnat. Je vais veiller à ce que tout le monde soit à 100% sur les trois derniers matches. Je manage différemment cette année que l’an passé, avec des joueurs beaucoup plus expérimentés.

Dave Winter/FEP/Icon Sport

Après avoir battu Dunkerque et Guingamp, comment abordez-vous ce match à Laval, un adversaire qui joue très différemment ?

C’est ce qui est passionnant dans cette Ligue 2. C’est un championnat qui est très homogène. On voit quand cette équipe de Laval va battre Lorient, bat le PFC à domicile. C’est une équipe qui est très, très performante à domicile. Mais on va l’aborder avec notre philosophie, avec notre qualité, c’est-à-dire qu’on va jouer notre jeu sans calculer. On ira là-bas pour amener le meilleur résultat possible avec nos forces du moment. Il nous reste trois matchs et ces matchs-là, on va l’aborder avec un engagement total.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport