Le problème à 73,5 millions d’euros d’Arsenal : qu’est-il arrivé à l’attaquant le plus redouté d’Europe ? | OneFootball

Gyökeres sous pression : 8 matchs sans marquer soulignent la chute spectaculaire après l’épopée au Sporting

Photo: Getty Images

La question que se posent les supporters d’Arsenal est la suivante : où sont passés les buts de Viktor Gyökeres ? Depuis son dernier but contre Nottingham Forest le 13 septembre 2025, l’attaquant suédois n’a plus marqué lors de 8 rencontres consécutives en club et en sélection.

Une disette de plus de 600 minutes sans faire trembler les filets. Un contraste saisissant avec sa forme offensive il y a encore quelques mois au Sporting CP.

D’un recordman à la panne sèche

Gyökeres a rejoint Arsenal en juillet 2025 pour 73,5 millions d’euros fort d’un bilan impressionnant avec son ancien club :

Ces performances de haut vol en ont fait l’un des attaquants les plus redoutés d’Europe, poussant Arsenal à investir une somme colossale pour son transfert.

Mais depuis son arrivée, les chiffres racontent une toute autre histoire : il n’a inscrit que 3 buts en 10 rencontres et reste muet lors des huit dernières.

Pour Arsenal, cette disette coïncide avec une baisse d’efficacité offensive du joueur. Si l’équipe de Mikel Arteta reste compétitive sur la scène nationale, en Europe, elle pâtit d’un manque de réalisme, plusieurs rencontres cruciales se soldant par des points perdus, soulignant l’urgence pour Gyökeres de retrouver son efficacité.

En sélection, le mois d’octobre a tourné au fiasco pour la Suède. Gyökeres est resté muet lors de la défaite 2-0 contre la Suisse puis lors du revers 1-0 à domicile face au Kosovo, des résultats qui rendent quasiment impossibles les espoirs de qualification au Mondial et ont entraîné le limogeage du sélectionneur Jon Dahl Tomasson.

Pourquoi ce passage à vide ?

Quelques éléments d’explication concernant la situation du joueur : au Sporting, Gyökeres était la pièce maîtresse d’un système bâti autour de ses qualités offensives.

À Arsenal, il doit encore s’adapter à un collectif qui mise davantage sur la flexibilité offensive et moins sur les passes directes.