Le Journal du Real
·19 décembre 2025
Le Real Madrid Baloncesto se fait peur contre Paris

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·19 décembre 2025

Sur la relance depuis le retour de la trêve internationale, le Real Madrid Baloncesto restait sur 4 succès en 5 matchs européens. Une dynamique aux antipodes d’un Paris Basketball sur 3 défaites consécutives toutes compétitions confondues. Pourtant, les avant-derniers d’EuroLeague ont donné du fil à retordre au leader de Liga.
À la maison, le Real Madrid Baloncesto s’est fait bousculer par l’intensité parisienne durant une grande partie de cette 17ᵉ journée d’EuroLeague. Mais à l’instar du money time contre Kaunas, Théo Maledon est sorti au meilleur moment de sa boite. Retour sur cet affrontement historique.
Comme souvent depuis septembre, le Real Madrid Baloncesto commence fort quand le Paris Basketball démarre lentement. Plus complet offensivement, les Madrilènes alternent entre drives, catch-and-shoot et pièges sur les switchs parisiens. Rapidement derrière, les visiteurs doivent attendre leur 1ʳᵉ rotation pour enfin poser des problèmes à l’arrière-garde Blancos.
Fini ce jeu en isolation sans réussite. Sous l’impulsion des Lamar Stevens et Yakuba Ouattara, le Paris Basketball inflige un gros 2-12 à la Casa Blanca. Mais en plus de passer la barre mythique des 1 million de points de l’histoire de l’EuroLeague, Théo Maledon permet au Real Madrid Baloncesto de conserver son avance à l’issue du 1QT (24-21).
Toujours dans ce momentum à l’avantage de Paris, le Real Madrid Baloncesto peine à suivre le rythme lors du 2QT et du 3QT. À l’instar du "tomar" de ce début de saison lâché par Jared Rhoden sur Eddy Tavares, les visiteurs n’hésitent pas à prendre énormément de vitesse sur leur offensive. Cela impose une rigueur défensive de tous les instants au backcourt madrilène, obligé de sortir agressivement sur le porteur adverse quitte à laisser de la place dans la peinture.
Ce temps de latence se retrouve de même avec ballon. Sur demi-terrain, les Merengues ne parvenaient pas à casser le rythme comme ils en ont l’habitude. À la fois trop lent et trop prévisible, leur jeu horizontal utilisé pour derrière provoquer une prise d’intervalle se voit constamment gêné par les tentatives d’interceptions adverses (7 pertes de balle en 1ʳᵉ mi-temps).
À cela vient s’ajouter un harcèlement constant des Parisiens au rebond offensif agrémenté d’une adresse solide derrière l’arc (12/25 lors des 3 premiers QT). Résultat, le Paris Basketball entame le 4QT fort de 2 possessions d’avance (70-74).
Secouer certes, mais loin d’être dominé. Durant ce temps fort visiteur, le Real Madrid Baloncesto fait le dos rond et reste dans le match. Leur envergure défensive empêche le Paris Basketball de punir sur pénétration. D’ailleurs, cette volonté parisienne de jouer le rebond offensif se retourne contre eux. Car conscients de cet engagement, les Madrilènes multiplient les points faciles sur de longues passes devant dès lors le ballon récupéré. Une aubaine pour leurs "rim-runners" tels Alex Len.
À portée de fusil, la Casa Blanca accélère au meilleur moment comme elle en a l’habitude à la Movistar Arena. D’abord, Usman Garuba fait un chantier dans la peinture. Au four et au moulin, l’intérieur mobile compile contres/rebonds offensifs/"tomars". Un passage éclair qui permet au Real Madrid Baloncesto de passer devant à 7 minutes du terme.
Puis c’est au tour de Théo Maledon de mettre son équipe sur son dos. Véritable meneur gestionnaire, l’international français réalise les bons choix au bon moment, joue juste et ne se précipite pas. Tout le contraire du Paris Basketball, dont l’absence d’un meneur expérimenté ne cesse de porter préjudice au club dans le money time.
Les visiteurs peuvent néanmoins compter sur leur énergie pour continuer à y croire. D’autant plus que de l’autre côté, les Madrilènes ne parviennent pas à tuer le match, la faute à ces 2 shoots à 3 points loupés coup sur coup. Mais alors qu’un Nadir Hifi à 1/11 depuis le parking à la balle de match, ce dernier loupe sa chance… à contrario de Théo Maledon.
Sur un flotteur rempli bien senti, ce dernier crucifie Paris (95-90) au bout d’une rencontre aux multiples scénarios et enseignements tactiques.









































