LOSC : « J’ai rarement vu un joueur aussi impliqué », « le poumon de l’équipe », Benjamin André toujours plus indispensable | OneFootball

Plus de six ans après son arrivée dans le Nord, et en dépit d’un départ proche mais finalement avorté au Paris FC cet été, Benjamin André demeure un meuble du LOSC. Grâce à son rendement sur le terrain, son statut de leader, mais aussi son rôle auprès des recrues. Explications.

Benjamin André, toujours l’âme du LOSC

Pour les quelques sceptiques qui envisageaient une baisse de régime et d’implication après son vrai-faux départ pour le Paris FC, cet été, Benjamin André n’a pas tardé à donner une réponse. Capitaine toujours indiscutable dans un secteur pourtant ultra-concurrentiel, le milieu de 35 ans n’a pas changé d’un poil cette saison. « J’ai rarement vu un joueur aussi impliqué, et encore plus un joueur aussi expérimenté que Benji’, salue Bruno Genesio. Tous les jours, à fond. Tous les jours, la compétition. Il n’y a pas le moindre jeu où il ne vous demande pas quelles sont les règles pour gagner, quitte parfois à les exploiter pour gagner. Le jour du match, c’est 100% à fond pour l’équipe. »

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Un « leader » de vestiaire aussi à la hauteur de son rôle sur le terrain. « Benji’, c’est un peu le poumon de l’équipe, note Romain Perraud. C’est celui qui donne le rythme, qui met l’intensité, qui est toujours au taquet. » Pour preuve : celui qui a prolongé son contrat cet. été jusqu’en 2028 est le deuxième Lillois à réaliser le plus de tacles (2,1 par 90 minutes) et à commettre le plus de fautes (1,8) en Ligue 1 cette saison. Et reste, comme de coutume, celui qui reçoit le plus de cartons jaunes (5 en Ligue 1).

Un rôle important auprès des recrues

Doté d’une exigence de tous les instants, jusqu’à recadrer voire même enguirlander, dans les cas les plus extrêmes, ses coéquipiers en pleine phase de jeu, Benjamin André n’en reste pas moins un leader positif. S’ils n’ont pas encore partagé la passion du vin que nourrit le capitaine (« Je suis moins connaisseur, mais j’espère qu’il va m’apprendre (rires) »), Romain Perraud a pu compter sur lui pour trouver ses marques.

« Quand je suis arrivé, il m’a très bien intégré, se souvient-il. C’est quelqu’un avec qui je m’entends très bien. On partage pas mal de choses, que ce soit dans le vestiaire ou même en dehors. On rigole beaucoup, On passe beaucoup de bon temps. J’aime son état d’esprit de compétiteur, j’aime ce qu’il dégage sur le terrain et je me reconnais un peu en lui. Et puis surtout, j’essaie de prendre exemple parce que c’est quelqu’un qui a 35 ans et qui est toujours là à 200%. C’est un exemple que ce soit pour les jeunes joueurs, pour moi et pour tout le monde. »

Sandra Ruhaut/Icon Sport

En qualité de joueurs d’expérience, ces deux-là et Olivier Giroud « font tout ce qu’ils peuvent pour que chacun trouve rapidement sa place et les aider, pour les chambrer de temps en temps aussi, sachant qu’ils parlent très bien anglais, raconte Bruno Genesio. Si Benji’ est là où il est, s’il a gagné des titres, et s’il a fait 450 matches (de Ligue 1), ce n’est jamais le hasard, il n’y a pas de secret. C’est que vous faites ce qu’il faut et qu’il y a une mentalité de gagneur, de compétiteur. »

Autant d’arguments qui ont encouragé nos confrères de La Voix du Nord à l’élire joueur lillois de l’année 2025. « C’est amplement mérité, enchérit Genesio, de par ce qu’il apporte sur le terrain, sa personnalité. » Et qui sera encore indispensable au LOSC à Auxerre, dimanche (17h15).

Source : LOSC

Crédits photo : Ewen Gavet/Icon Sport