OL : 2000 à 3000 supporters rassemblés pour demander le départ de Textor | OneFootball

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·28 juin 2025

OL : 2000 à 3000 supporters rassemblés pour demander le départ de Textor

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Ce samedi, sous la chaleur décinoise, les supporters de l’OL ont répondu à l’appel des groupes de supporters. Deux à trois mille se sont amassés devant le Parc OL pour demander le départ de John Textor.

En ces temps de fortes canicules dans toute la France, c’est pourtant avis de tempête à Lyon depuis bientôt une semaine. Mardi soir, la décision de la DNCG de rétrograder l’OL en Ligue 2 a sonné comme un coup de massue sur la tête de tout un club. Peut-être encore plus sur celles des supporters lyonnais. Cette relégation a été la goutte de trop pour les fidèles du Parc OL qui ont décidé d’agir. Trop tard pour certains. Néanmoins, ce samedi, entre deux à trois mille supporters ont répondu présents sous la chaleur de Décines. Des très jeunes, des un peu moins jeunes, mais tous avec cet "amour du club" comme l’ont martelé les leaders des groupes Bad Gones et Lyon 1950.

Si le message se voulait un brin humoristique en se tournant vers le positif, "on n’est pas contre quelqu’un, mais plutôt pour son départ", le rassemblement a montré qu’il y avait urgence chez les supporters. Forcément, les deux principaux groupes ont accaparé la parole, faisant un état des lieux des relations avec le club, John Textor et surtout une critique de la multipropriété et de cet "argent qui a traversé l’Atlantique, non pas pour rester en Amérique du Nord, mais pour aller jusqu’en Amérique du Sud pour renforcer un club qui était censé être le numéro 2 dans la hiérarchie".


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"C’est un Américain qui ne sert à rien, Textor, casse-toi, l’OL n’est pas à toi"

L’ambiance est restée bon enfant pendant l’heure de rassemblement, les groupes martelant que "leur image était en jeu et qu’il n’était pas question de tout gâcher". Il y a bien eu des fumigènes qui ont embrasé le ciel de Décines pour mettre un terme chaotique à ce rendez-vous, mais les insultes n’ont pas forcément fusé. John Textor, alias le "cowboy", en a forcément pris pour son grade, que ce soit avec des banderole "Textor dehors", "Text’hors de Lyon" ou un chant imaginé et qui a fait son effet dans l’assistance. "C’est un Américain qui ne sert à rien, Textor, casse-toi, Textor, casse-toi, l’OL n’est pas à toi". Avant que tout le monde ne retourne à ses occupations, les Bad Gones ont annoncé "vouloir continuer à faire pression" jusqu’à la décision finale de la commission d’appel de la DNCG vers la mi-juillet. Reste à savoir de quelle façon.

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