Le Petit Lillois
·8 décembre 2025
« Pendant 6 mois, j’étais nul » : Nicolas Pépé (ex-LOSC) encore marqué par les folles idées de Marcelo Bielsa

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·8 décembre 2025

Joueur du Villarreal CF, Nicolas Pépé s’est récemment, au travers d’un long entretien, remémoré de vieux souvenirs. Ces derniers datent de Marcelo Bielsa au LOSC.
Du haut de ses 30 ans, Nicolas Pépé fait aujourd’hui partie intégrante de l’effectif du Villarreal CF, club sous les couleurs desquelles il est déjà apparu à 20 reprises (1373 minutes, 2 buts, 2 passes décisives) toutes compétitions confondues cette saison. Il a récemment fait un bond huit ans en arrière lors de confidences faites à Just Riadh, youtuber. Il venait, à l’époque, d’être recruté par le LOSC pour 10 millions d’euros.
« C’est Bielsa qui me voulait. Il m’avait observé. Il savait qui j’étais. Il savait tout sur moi, comme là où j’aimais joué », débutait l’ailier ivoirien. Ce dernier se rappelait de bons vieux souvenirs, notamment les tentatives tactiques du coach argentin Marcelo Bielsa : « Je lui ai d’ailleurs répété que je voulais jouer à droite. Il me disait qu’il n’y avait pas de souci… Premier match, il me lâche en 9. Moi, je suis un joueur de côté, mais il me jette en 9. Je fais de sales (nuls) matchs. Les 9 peuvent faire de mauvais matchs, mais seulement s’ils marquent. Peu importe ce qu’il se passe, marque. Mais moi, je faisais de mauvais matchs et en plus, je ne marquais pas », se remémore-t-il en se prenant la tête d’une main.
« Il me sent bien en 9, mais qu’il a l’impression que ce n’était pas mon cas »
Nicolas Pépé poursuit sur sa lancée : « J’ai joué 9 pendant six mois, sans marquer. Et lui il me disait que j’avais fait de très bon matchs parce que j’avais couru 11 kilomètres. Peu importe ce qu’il se passait, tu faisais 11 kilomètres et bien tu faisais, pour lui, un bon match, avoue-t-il avec une certaine consternation. On a encore eu une discussion deux à trois mois plus tard. Il me dit qu’il me sent bien en 9, mais qu’il a l’impression que ce n’était pas mon cas, éclate-t-il de rire. Je lui dis que oui, que c’est évident puisque que je veux jouer à droite. »
« J’essaye de bien lui faire comprendre. J’essaye vraiment. Il dit que c’est d’accord, qu’il a entendu. Le match d’après… j’étais en 9. Pendant six mois, j’ai été critiqué de partout. Mais le coach veut pas m’aider, jusqu’au moment où, je crois, il commence à être sur la sellette. Là, il m’envoie en 10. C’est la première fois qu’il me change de poste en six mois et je marque. J’étais bouillant et dans ma tête, plus jamais je n’allais jouer en 9. Mais il persistait encore… », résigné près de dix minutes plus tard.
Nicolas Pépé se rappelle aussi du cas Yves Bissouma, qu’il raconte en riant à de multiples reprises :
« Et ce n’était pas qu’avec moi. Par exemple, avec (Yves) Bissouma, il le faisait jouer latéral droit. Il lui disait qu’il avait les qualités pour ça. Mais tous les buts que l’on se prenait, c’était dans son dos (rire). Mais il lui disait que ce n’était pas grave, mais c’était vraiment tout dans son dos. Je me rappelle même d’un match à Rennes. Yves voit la feuille de match et qu’il joue encore à droite. Il ne veut pas jouer. Il ne veut pas rentrer sur le terrain. Il n’en pouvait vraiment plus et c’était mort pour lui (rire). Il a quand même joué à ce poste et, dans son dos… », éclate-t-il encore de rire.
Nicolas Pépé juge malgré tout que cette période était « marrante » et que Marcelo Bielsa était un « bon » gars. « C’était un coach particulier, mais tout le monde ne voyait que sa facette renfermée. Mais en vrai, c’est un bon de fou, vraiment, avoue-t-il. Des fois, on discutait en veille de match, et il nous racontait de ces histoires, ce qu’il avait vécu. C’était vraiment un bon. Après, ça n’a pas marché, ça arrive », se souvient-il encore, concluant ses confidences sur Marcelo Bielsa, limogé le 22 novembre soit quatre mois après son arrivée au LOSC.
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