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·3 septembre 2025

Premier League, Ligue 1...Les chiffres fous du mercato estival

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Bryan Mbeumo

Deux jours après la fermeture du marché des transferts dans les cinq grands championnats européens, c'est l'heure de faire le bilan en chiffres.


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La Premier League continue de fonctionner sur un rythme à part, soutenue par des revenus colossaux mais minée par un déséquilibre budgétaire inédit. Avec 3,59 milliards d'euros dépensés, la Premier League a une nouvelle fois écrasé la concurrence. Liverpool (482,9 M€), Chelsea (328,1 M€), Arsenal (293,5 M€), Newcastle (288,8 M€), Manchester United (250,7 M€), Nottingham Forest (236,9 M€), Tottenham (210,6 M€) et Manchester City (206,9 M€) occupent les huit premières places du classement des clubs les plus dépensiers de l'été.

Les arrivées d'Alexander Isak (145 M€), Florian Wirtz (125 M€), Hugo Ekitike (95 M€) et Nick Woltemade (85 M€) confirment l'attractivité intacte d'un championnat qui reste le moteur de l'inflation. Arsenal (–283,2 M€), Liverpool (–263,4 M€), Manchester United (–176,5 M€) ou Manchester City (–136,4 M€) creusent des écarts abyssaux sans que cela n'entame leur puissance. Tant que les droits TV et les revenus commerciaux alimenteront la machine, la Premier League restera sur une autre planète, indifférente aux logiques d'équilibre qui gouvernent ailleurs.

Derrière l'Angleterre, deux blocs se sont dessinés avec netteté. La Ligue 1 (+344,7 M€), la Jupiler Pro League (+217,6 M€), la Bundesliga (+181,2 M€) et l'Eredivisie (+143,2 M€) ont affiché des soldes largement positifs. Monaco (+103,57 M€), Stuttgart (+76,65 M€), Nice (+74,07 M€), Lille (+71,6 M€), l'Eintracht Francfort (+69,6 M€) ou encore l'Olympique Lyonnais (+69,12 M€) figurent parmi les clubs ayant dégagé les plus grosses plus-values.

À l'inverse, d'autres compétitions ont franchi la ligne d'arrivée dans le rouge : la Serie A (–81,6 M€), la Liga (–46,9 M€), la Süper Lig (–160,3 M€) et surtout la Roshn Saudi League (–341,9 M€) ont tous fini déficitaires. Ces championnats continuent de dépenser massivement – mais très loin des montants vus en Premier League – sans parvenir à équilibrer leurs ventes. Leurs clubs achètent pour exister mais ne génèrent pas encore les flux inverses.

L'été a aussi vu apparaître des profils inédits. Galatasaray a bouleversé l'équilibre du marché turc en cumulant 148 M€ de dépenses pour un déficit de plus de 130 M€, une situation encore jamais vue à cette échelle dans le championnat.

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