PSG : "Laissez-le tranquille", Luis Enrique prend la défense de Donnarumma | OneFootball

À la veille du déplacement à Nice (dimanche, 20h45) pour le compte de la septième journée de la Ligue 1, l’entraîneur parisien Luis Enrique s’est présenté face à la presse.

Le championnat de France poursuit son chemin. Cinq jours après une défaite (0-2) sur la pelouse d’Arsenal lors de la deuxième journée de la phase régulière de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain se rend sur la Côte d’Azur pour défier l’OGC Nice à l’occasion du dernier match de la septième journée de la Ligue 1. À la veille de la rencontre, qui sera à suivre en direct sur Foot-National, l’entraîneur parisien Luis Enrique s’est présenté face à la presse où il a évoqué plusieurs sujets.

>> Ligue 1 : le classement.>> Ligue des Champions : le classement.

La conf’ de Luis Enrique

- La mise à l’écart d’Ousmane Dembélé : "Lorsqu'un joueur ne correspond pas aux obligations, il est à l'écart mais quand il y répond il est prêt. Je suis dur quand il faut être dur, et plus permissif quand je peux l'être. C'est mon rôle. Je n'ai aucun problème à prendre des décisions. Personne ne va les prendre pour moi. Si elles échouent, c'est de ma faute, c'est clair. Mais c'est à moi de les prendre et je les assume."

- Sa relation avec la presse : "Je ne sais pas ce qui s'est dit. J'essaie toujours de protéger mes joueurs. Le responsable dans les défaites c'est l'entraîneur. Je n'ai rien d'autre à dire. Ce que je ne peux pas contrôler, je n'essaie pas de le contrôler. Je n'ai rien à ajouter."

- Les critiques envers Donnarumma : "On aurait dû régler la situation avant de jeter la faute sur tel ou tel joueur. Le seul responsable, c'est l'entraîneur. Quand il y a une défaite, c'est très triste de taper sur un joueur. On s'acharne souvent sur Donnarumma, s'il vous plaît laissez-le tranquille et acharnez-vous sur moi. Nous travaillons toutes les phases de jeu importantes. Cela ne veut pas dire que des situations comme celles-ci ne vont plus se produire. Mais cette situation est due au début de l'action, c'est tout un collectif qui est concerné, pas que le gardien. Il ne faut pas regarder que le dessert, mais voir toutes les étapes avant dans la préparation."

- La défaite contre Arsenal : "Après avoir analysé le match, je crois que l'adversaire a été meilleur sur des points ponctuels du match. On va encore avoir des situations de ce type. Je ne suis pas convaincu que ça tournera toujours en notre faveur. Cela ne dépend pas que de nous mais aussi de l'adversité. On est imparfaits, on va s'améliorer mais je suis certain que cette équipe va lutter dans toutes les compétitions. Si on rejoue ce match contre Arsenal, chez nous au Parc, peut-être que le résultat n'est pas le même. Je ne crois pas qu'on soit loin de leur équipe. Arteta est à la tête de son équipe depuis cinq ans. Nous, ça fait un an et trois mois. Ce n'est pas une excuse, je me lève chaque matin pour aller gagner toutes les compétitions. Mais la différence avec un coach, une direction sportive qui travaillent ensemble depuis cinq ans existe. Ce qui ne nous empêche pas d'être compétitifs et ambitieux."

- Le déplacement à Nice : "Le groupe va bien. On a analysé le match, on a changé de mentalité pour revenir plus fort en championnat. Un autre état d'esprit. L'objectif est d'aller gagner à Nice, ce sera un match difficile. Avoir cette série d'invincibilité n'est pas le plus important. Nous voulons repartir sur du positif après la défaite de cette semaine, on a conscience que la défense niçoise encaisse peu de buts et que ce sera un beau défi. En général, les adversaires s'adaptent à nous car on a la possession du ballon. Quand ce n'est pas le cas, il faut s'adapter. On va jouer contre Nice, on se prépare à un pressing très fort dès le début du match. Il y a plusieurs scénarios différents pendant un match, il faut y être préparé, les physionomies peuvent varier et on doit avoir travaillé cela."

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.