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·2 novembre 2025
RC Lens : « Il me manque des choses », Mamadou Sangaré veut marcher sur les pas de son « idole » Seydou Keïta

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·2 novembre 2025

Recrue la plus chère de l’été lensois avec Samson Baidoo, Mamadou Sangaré fait mieux que tenir son rang. Le milieu malien, digne successeur de son compatriote Seydou Keïta, s’est déjà installé comme un incontournable aux côtés d’Adrien Thomasson. Même si tout est encore loin d’être parfait, de son aveu-même.
Après avoir récité ses partitions dans l’autre ville de Mozart, à Vienne (au Rapid, de 2024 à 2025), Mamadou Sangaré a exporté ses talents à Lens sans baisser de régime. Débarqué en Artois fin août, le milieu malien n’a pas tardé à s’imposer comme un indiscutable de l’entrejeu lensois, accompagnateur du capitaine Adrien Thomasson et devant des joueurs bien moins référencés dans la hiérarchie (Ojediran, Sylla, Bulatovic).
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Au menu : volume de jeu défensif et offensif, forte capacité de récupération, qualité de projection avec et sans ballon, intelligence de jeu et complémentarité avec Thomasson. De quoi, déjà et à seulement 23 ans, avoir exploité toute sa marge de progression ? « Je ne regarde pas vraiment l’avenir, avoue-t-il. Je suis concentré sur ce que je dois faire. J’essaie de profiter au maximum au jour le jour. J’espère vraiment progresser, je suis encore un jeune joueur. Il me manque des choses. Je suis là, à l’écoute, j’apprends. »
Un profil éminemment complet mais non moins fini, donc, pour celui qui n’a découvert l’Europe qu’après le Covid, à seulement 18 ans. Un parcours qui rappelle étrangement celui d’un certain Seydou Keita, débarqué du Mali à Marseille deux mois avant sa majorité et qui signait au RC Lens cinq ans plus tard… comme Mamadou Sangaré.

Seydou Keïta avec le RC Lens face au PSG, le 8 avril 2006 / Crédits photo : David Herman/Icon Sport
« C’est toujours un plaisir d’être comparé à Seydou, se réjouit le néo-Sang et Or. C’est un Malien comme moi. Au Mali, c’est l’idole de tout le monde. Depuis qu’on est tout petit, on le voit jouer. C’est grand pour moi d’être comparé à lui. J’espère que je vais faire encore beaucoup plus que lui, ici, avec le RC Lens. » Un sacré challenge puisque celui qui signera plus tard à Séville, au Barça ou à la Roma est resté pas moins de cinq ans à Lens et disputé 210 matches. Mamadou Sangaré a encore du chemin, effectivement.
Romain PECHON et Enzo PAILOT
Source : RC Lens
Crédits photo : Johnny Fidelin/Icon Sport









































