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·9 novembre 2025

RCL-ASM : oligo-top, tera-flop

Image de l'article :RCL-ASM : oligo-top, tera-flop

L’on pensait nos asémistes plus sereins, plus dynamiques, plus concentrés, plus soucieux de jouer en bloc serré depuis l’arrivée de Sebastien Pocognoli. L’on a vu notre diagonale prendre ses trois premiers points en terre hostile mardi en LDC. L’on a vu les poings rageurs d’une victoire acquise dans la douleur mais la solidité. L’on s’attendait à un match difficile face à Lens hier, un nouveau défi pour Poco, le sempiternel duel de coach « made in L1 », ce cap à franchir face à Pierre Sage, du rythme en face cette fois. Sur le papier, même en tenant compte de nos absences, pas de photo possible, l’ASM dispose d’un effectif largement supérieur. Souvenons-nous des performances de R.Aguilar, ou M.Sarr lorsqu’ils portaient notre maillot, considérons aussi que le RCL a perdu, en deux, ans la quasi intégralité de ses cadres et de ses meilleurs. Et pourtant !

L’ASM s’est fait détruire hier (1-4), balayée dès l’entame de match par une force lui étant tactiquement et techniquement supérieure. Ni la fatigue, ni les absents, ni l’arbitrage ne pourront excuser notre prestation lamentable. Ce match, et particulièrement contre Lens au Louis II, on l’a déjà vu par le passé, il ne présage pas forcément d’une saison intégralement ratée, mais assombrit clairement le ciel au dessus de nos têtes. Le risque de partir en toupie est devant nous. La bataille pour l’endiguer devra être féroce. Ce coach en est capable, mais il devra commencer par tirer les enseignements de cette déroute, qui n’a rien d’un accident de parcours dans la vie de l’ASM ces dernières années. Les copies sont nulles, relevons les toutefois et tachons de comprendre ce qui a cloché !


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Le Top

C.Henrique

Le seul qu’on pourra sortir de ce marasme. Le seul joueur impliqué à son poste a avoir joué justement. Très actif dans la construction offensive et globalement précis dans son jeu de relance. Une merveille de passe exter-tendue pour lancer Golovin en un contre un face à Risser (3′), le plus beau geste monégasque de la rencontre (et tristement le seul).

Les Flops

S.Pocognoli

Le cauchemar que nous avons vécu hier trouve sa première cause dans les choix du coach. Connu et reconnu pour un 3-4-2-1 assumé et majoritairement choisi en Belgique, notre technicien a cherché à relancer une double pointe (Biereth-Balogun) et reconduit Golovin dans l’axe du milieu, modifiant substantiellement sa base tactique, cherchant une plus grande amplitude de lignes et comptant sur un jeu de combinaison plus varié entre les offensifs. C’est certes toujours beaucoup plus facile à expliquer une fois le match terminé, mais l’erreur fut patente et funeste. Dès l’entame du match on assistait à un déséquilibre majeur de lignes, les pointes assurant uniquement un pressing sur le gardien et les premiers porteurs, qui eux trouvaient l’axe dans leur 30 mètres contraignant les malheureux Coulibaly-Golovin à chercher une compensation logiquement en retard. Le résultat : des boulevards passée la médiane pour nos adversaires !

Dès la dixième minute Biereth devait sortir tant la distorsion apparaissait manifeste. Ce rôle du second offensif au côté d’Akliouche, dévolu usuellement à Minamino, est aussi de chercher les 35-45 m adverse pour attaquer le porteur axial en opposition (Thomasson ou Sangaré), freiner leur progression et surtout maintenir 3 lignes serrées au repli en laissant une seule pointe dans la zone des derniers défenseurs. Les lensois, eux, ont appliqué un plan simple en réaction, nos lignes, devenues lâches, ont cédé très facilement, l’absence de 6 réel se faisant encore plus sentir sur les phases de repli pour aggraver davantage cette déshérence manifeste. Un jeu de massacre qui se soldait par un 1-3 à la pause, une réduction à 10 en bonus et des changements à la mi-temps, certes pertinents, mais au gré d’une rencontre déjà acquise à nos adversaires. Pocognoli est un top technicien qui a tout pour réussir chez nous, son adaptation est loin d’être terminée tant il faudra se montrer clément. Mais il doit apprendre ce qu’est la L1 et surtout ne pas, à la différence de l’ancien, s’entêter dans des schémas de cette nature.

Le capitaine (T.Kehrer)

Brassard en péril pour Kehrer, lui qui avançait comme nouvel homme fort du dispositif Pocognoli et guidait ses partenaires dans les temps plus faibles de jeu. Les explications tactiques ont été données, elles ont placé les défensifs dans une situation d’urgence au repli et de très forte pression à la relance. Mais elles n’excusent pas les erreurs du style de cette atroce passe en une, dévissée, sur F.Thauvin plein axe qui coûtera l’ouverture du score (O.Edouard-21′). Ce genre d’horreurs que les supporters de l’ASM vivent régulièrement depuis des années et dont ils ne peuvent plus.

L’équipe 

Flopée générale évidemment. Biereth définitivement grand disparu et probablement à disparaître. Golovin maladroit pour ouvrir le score, clairement perdu dans sa zone et fautif majeur sur le second but lensois (Saïd – 40′) pour cet incompréhensible piqué-auto-sombrero plein axe qui déclenchera une transition inespérée pour nos adversaires. Salisu par terre, Ouattara en retard, Coulibaly paumé, « En dessous » Fati dans ses oeuvres, Akliouche cuit… il devient désormais plus que temps pour ceux qui nous ont manqués de revenir vite à leurs postes et pour ceux qui ont coulé hier, de se remettre la tête à l’endroit.

L’arbitre

Nouveau carton rouge totalement injuste infligé aux gentils monégasques par un arbitre, très heureux de pouvoir affirmer sa toute puissance autoritaire contre un joueur fautif, certes durement, mais d’une pointe de pied sur le bas de la cheville (45′). Un geste qui ne vaut que jaune ; un rouge que M Dechépy n’irait pas mettre à un marseillais au Vélodrome ou un parisien au Parc, tellement plus facile de le faire sur un monégasque quand on n’est pas mis sous pression.

Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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