Spalletti-Yildiz, le casse-tête offensif qui divise l’Italie | OneFootball

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Luciano Spalletti a pris un risque fort à Naples en alignant un duo offensif inédit Yildiz-Conceicao et en laissant Jonathan David et Loïs Openda sur le banc. Objectif affiché: « tenter quelque chose de différent ». Le pari n’a pas payé. Battue 2-1, la Juventus a concédé la première défaite de l’ère Spalletti malgré l’égalisation de Kenan Yildiz à l’heure de jeu, avant la doublure gagnante d’un Rasmus Hojlund irrésistible côté Napoli.

Le vrai débat s’est embrasé au moment du changement: Yildiz, meilleur bianconero sur la pelouse, a été rappelé à la 75e minute. Spalletti a justifié ce choix en expliquant que le Turc « devait faire davantage ». Des propos et une décision qui ont fait réagir en Italie. Claudio Marchisio a estimé qu’il ne sortirait « jamais » Yildiz dans un tel contexte. Paolo Di Canio a, lui, mis en garde: pointer publiquement du doigt un talent de 20 ans peut fragiliser sa confiance et enflammer la polémique.

Au-delà du résultat, c’est toute la hiérarchie offensive de la Juve qui est interrogée: attaque « légère » ou retour à un avant-centre de métier, gestion du temps de jeu des recrues David et Openda, statut d’un Yildiz capable de changer un match. Spalletti est désormais face à un choix stratégique majeur. Sa réponse, dès le prochain rendez-vous, dira s’il confirme son virage ou s’il réinstalle un leader de surface, avec Yildiz au coeur du projet plutôt que bousculé.