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·12 octobre 2025

Une trop grande envie de maîtrise ou simple fatigue pour l'OL ?

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Dimanche dernier, l’OL avait laissé passer l’opportunité d’être leader de la Ligue 1 face à Toulouse. Entre déficit physique et suffisance pour aller chercher le break, nos deux consultants de "Tant qu’il y aura des Gones" ont des visions différentes sur le sujet.

Déjà une semaine sans OL et pour certains, l’attente est bien trop longue. En cette période de trêve internationale, il faut faire le dos rond en attendant que la Ligue 1 revienne. Il va falloir patienter jusqu’à samedi prochain et un déplacement à Nice pour les joueurs de Paulo Fonseca. Un déplacement jamais facile à appréhender, d’autant plus qu’il intervient deux semaines après une défaite plus que frustrante contre Toulouse. Moussa Niakhaté a rapidement confié qu’"il ne faudra pas oublier ce match, car il y a beaucoup d’enseignements à en tirer." Ils étaient nombreux lors de cette rencontre de la 7e journée et les Lyonnais ne peuvent se permettre de les répéter au risque que le coup derrière la nuque passager ne se transforme en une vraie migraine.

Une suffisance a chassé

C’est le maître mot qui a été mis en avant dès le coup de sifflet final. À l’image de l’erreur d’Ainsley Maitland-Niles sur l’égalisation toulousaine, l’OL a joué un peu trop facile pendant 45 minutes. Dans le foot de haut niveau, cela se paye forcément à un moment ou un autre. Les Lyonnais en ont fait l’amère expérience et sont passés d’une place de leader de la Ligue 1 à quatrième. C’est loin d’être rédhibitoire, mais la lune de miel du début de saison aurait pu être encore plus belle. Tout n’est pas à jeter, mais cette fin de match s’ajoute à celles déjà compliquées des dernières semaines.


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Contre LensRennes ou encore Lille, pour ne rester que sur la Ligue 1, les dernières minutes avaient ressemblé à des heures, à force de trop subir et surtout de ne pas faire le break plus rapidement. "À 1-0, c’est de notre responsabilité d’aller chercher le deuxième but, de jouer vers l’avant, et on l’a mal fait. Donc, on s’expose", avait mis en avant le défenseur sénégalais. Un constat que valide Nicolas Puydebois dans "Tant qu’il y aura des Gones". "On a voulu jouer la maitrise, mais je préfère qu’on soit ambitieux, qu’on pousse pour aller marquer ce deuxième but." L’OL avait-il tout simplement les ingrédients pour aller chercher ce deuxième but ? Avec aucune grosse occasion après le 1-0, les Lyonnais ont déjoué. Par feignantise ou déficit physique ?

Des organismes qui commencent à tirer la langue

Sur ce point, nos deux consultants dans TKYDG ne sont pas forcément d’accord. Si Enzo Reale évoque "un manque de pragmatisme en fin de match", l’ancien milieu concède avoir vu un "déficit physique sur la deuxième mi-temps". La gestion de l’effectif soulève forcément une question surtout après n’avoir fait que deux changements dans cette partie donc un anecdotique à la 90e minute. "Même si tu veux gérer le 1-0, tu dois faire rentrer du sang neuf pour garder un peu mieux le ballon, des joueurs frais dans l’entrejeu pour garder le ballon dans le camp adverse", avance Nicolas Puydebois qui concède que la "fatigue se fait logiquement sentir après 90 minutes". Seulement, comme pour Jorge Maciel, ce ne doit pas être une excuse pour l’ancien gardien de l’OL. "S’il y a de la fatigue, tu dois jouer encore plus simple. Or, contre Toulouse, on s’est compliqué la vie par moment. Donc, plus qu’une question physique, on a failli dans la maitrise technique."

Ce constat, le staff lyonnais l’a fait, mais personne ne peut mettre de côté le manque de profondeur du banc, ou plutôt de solutions viables. Ils sont huit à avoir passé le cap des 500 minutes et certains n’ont presque pas soufflé. Alors forcément, à un moment ou un autre, cela se ressent sur les performances. Maitland-Niles n’a pas été souverain, Tolisso est moins influent, tandis que Fofana cherche la bonne carburation. Autant de maux que Paulo Fonseca doit guérir pour continuer la belle épopée. Car le matériel est là pour s’offrir une saison sans tourment. Mais attention danger, comme aime-t-on le répéter dans TKYDG.

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