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Costa Karabaghli·26 juillet 2024
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Costa Karabaghli·26 juillet 2024
Prise la main dans le sac.
Décidément, le tournoi de football des J.O commence fort. AprÚs l'incroyable imbroglio autour du match entre l'Argentine et le Maroc, c'est au tour du football féminin d'avoir droit à sa polémique.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Canada a annoncé avoir suspendu la sélectionneuse de son équipe féminine, Bev Priestman, aprÚs qu'une sombre histoire d'espionnage ait éclaté au grand jour.
Un membre du staff canadien avait en fait espionné deux entraßnements de la Nouvelle-Zélande, à l'aide d'un drone non-autorisé qui survolait leur camp. Rapidement signalé et identifié, le membre en question a été condamné à huit mois de prison avec sursis.
La FIFA ayant ouvert une procĂ©dure Ă l'encontre des prochains adversaires des Bleues et de la sĂ©lectionneuse, cette derniĂšre s'est retirĂ©e d'elle-mĂȘme du match face aux NĂ©o-zĂ©landaises, que le Canada a finalement remportĂ© 2-1.
Cette nuit, la fĂ©dĂ©ration de football canadienne a donc pris lâinitiative de suspendre sa coach jusquâĂ nouvel ordre. "Canada Soccer a pris la dĂ©cision de suspendre l'entraĂźneur principal de l'Ă©quipe nationale fĂ©minine, Bev Priestman, pour le reste des Jeux Olympiques de Paris 2024 et jusqu'Ă la fin de l'enquĂȘte externe indĂ©pendante", peut-on lire dans le communiquĂ©.
Une histoire qui n'est pas sans rappeler celle de Marcelo Bielsa, qui avait Ă©galement espionnĂ© ses adversaires, du temps oĂč il entraĂźnait Leeds en Championship.