Garde à vue prolongée pour le supporter soupçonné du jet de la pièce | OneFootball

Ce dernier, après avoir pris un doliprane et pu se reposer durant l'interruption a donné son autorisation pour reprendre la rencontre. Il a d'ailleurs fait son retour sur le terrain sous les applaudissements de Geoffroy-Guichard. Pendant ce temps-là, le présumé coupable a été recherché via le système de vidéo-surveillance. À la fin de la rencontre, il a été arrêté au pied du Kop Nord alors qu'il quittait l'enceinte. Le Progrès rapporte qu'il s'agit d'un supporter stéphanois âgé de 28 ans, qui a reconnu avoir lancé des objets en direction du terrain mais qui ne reconnaît en revanche pas être le responsable du jet de projectile qui a touché l'arbitre assistant.

Sa garde à vue a été prolongée de 24 heures lundi soir. Il peut encourir jusqu'à trois ans de prison et 45 000 euros d'amende. De son côté, l'AS Saint-Étienne devrait déposer une plainte ce mardi. Le club se réserve également le droit de sanctionner le supporter d'une interdiction commerciale de stade (ICS) qui peut aller jusqu'à 18 mois.

Depuis dimanche soir, de nombreuses personnes comparent des faits très différents, évoquent une nouvelle jurisprudence en la matière, un retrait de point(s) à venir. En réalité, les incidents qui ont provoqué l'arrêt définitif du match à Montpellier pour Saint-Étienne ne peuvent être comparés. Le seul cas similaire s'est déroulé durant la première partie de la saison en Ligue 2 BKT au stade Armand-Césari de Bastia. Lors du match entre le Sporting Club de Bastia et le FC Lorient. Au cours de la première période, la rencontre a été interrompue suite à des jets répétés de projectiles sur le terrain (bières, frites, briquets etc) en direction de l'arbitre assistant qui a également fait l'objet d'insultes. Les supporters bastiais étaient mécontents de l'arbitrage de la rencontre. Comme à Geoffroy-Guichard, le match a pu reprendre et aller à son terme après une longue interruption. La commission de discipline a par la suite sanctionné le club corse d'un match à huis-clos ferme puis de cinq matchs de fermeture partielle de la tribune sud.