Avant d’affronter le RC Lens, Pierre Lees-Melou décrit un Paris FC qui ne s’enflamme pas | OneFootball

Dimanche, le RC Lens accueillera un promu pas tout à fait comme les autres : le Paris FC a rejoint la Ligue 1 avec de fortes ambitions, sous la direction de la puissante famille Arnault.

Cela se retranscrit plutôt bien sur le terrain, avec dix points pris en sept journées, pour une huitième place occupée à trois longueurs de Lens. Les Parisiens ont recruté plusieurs joueurs expérimentés. Le milieu venu de Brest, Pierre Lees-Melou, en fait partie. Pour Eurosport, il livre sa perception du futur adversaire du Racing et a le sentiment que les actes suivent bien les paroles du côté de Paris : « On ne peut jamais prédire l’avenir, mais en tout cas, c’est ce qu’on m’avait vendu en venant au Paris FC, c’est-à-dire un projet à court et moyen terme, avec des idées et un plan de jeu. Tout ce dont on m’avait parlé se réalise sur le terrain. Notre jeu représente le football que j’aime. Je prends plaisir à jouer dans cette équipe avec beaucoup de joueurs de ballon. Après, les résultats sont ce qu’ils sont. Je pense même qu’on pourrait être plus hauts quand on voit certains matches qui se sont joués sur des détails. Mais je ne vais pas faire le rabat-joie, je suis très content de ces débuts. (…) On sait tous que les actionnaires ont des moyens, mais ils ne font pas n’importe quoi. Il ne faut pas tomber dans le piège en surpayant tout. Ce n’est pas ce qu’ils font. Le Paris FC avance petit à petit, s’organise, se structure comme il faut. On le voit d’ailleurs avec les chantiers au centre d’entraînement. »

Pas question de parler d’Europe

Pierre Lees-Melou sous les couleurs de Brest.

Même s’ils se sont vite insérés dans le top 9, les Parisiens ne veulent pas perdre de vue leur objectif : « Cette saison, l’objectif principal et primordial est le maintien. Certes, on fait plutôt un bon début de saison, mais attention, le championnat de Ligue 1 est long et difficile. Il ne faut pas dire qu’on va être européen dès la fin de saison. Il faut être patient : ça va être un long fleuve, et j’espère qu’il sera le plus tranquille possible. Mais justement, la Ligue 1 est connue pour ne pas être tranquille. »