Girondins : Réaction de Bruno Irlès après la victoire au 4e tour de Coupe de France face à Bergerac (1-2) | OneFootball

Après la victoire des Girondins de Bordeaux face à Bergerac (1-2) en Coupe de France, Bruno Irlès a livré son analyse. L’entraîneur bordelais retient l’état d’esprit de ses joueurs, mais regrette encore un manque de réalisme offensif. Il insiste sur la nécessité de "forcer le destin" pour aller chercher des victoires, que ce soit en Coupe ou en championnat.

Bruno Irlès souligne l’état d’esprit des Girondins après la qualification

Bruno Irlès sur la Radio Forever : "Tous les week-ends, c'est Coupe de France, c'est ce que je leur ai dit, la semaine prochaine, ce sera pareil. On a des matchs qui sont difficiles face à des équipes qui jouent le match de l'année contre nous. Ce soir, Bergerac a été à la hauteur de ce tour, nous a posé des problèmes. Il y a eu 40 occasions, mais c'est un match de coupe. C'est un match de coupe et nous, il a fallu qu'en deuxième mi-temps on élève le curseur, qu'on soit plus tranchant pour aller chercher cette victoire."

Le turnover

"Ce genre de match me sert dans la gestion de mon effectif. Vous avez vu Soufiane (Bahassa) et je suis content de pouvoir donner un peu plus de temps de jeu. Bien sûr qu'il y a des risques parce que j'ai beaucoup renouvelé l'équipe. Vous aviez Léo Jousselin, vous aviez Vandenabeele, Mannaï, vous aviez Nathan Besse aussi. Il y a une gestion d'effectif de ma part."

Bordeaux est mené à la mi-temps

"C'est aussi à risque à la mi-temps, on perd 1-0, il faut arriver à revenir. J'ai Dado qui dit : "en ce moment, les planètes ne sont pas lignées pour nous". C'est à nous de les aligner, c'est à nous de forcer le destin, comme on l'a fait ce soir. Ce n'était pas évident parce que le match de Coupe de France, comme ce sera à Poitiers, et une équipe qui joue plus haut que son niveau ce soir en face."

Manque d'efficacité offensive

"Il y a toujours ce manque de réalisme. Pour un entraîneur, ce qui est bien, c'est de se procurer des occasions. On s'en est procurés beaucoup, mais je vous rejoins. Il faut que mes attaquants reprennent cette confiance, quand je parle de tranchant, c'est ça aussi, quand on rentre dans la surface. On doit aller au bout, je suis insatisfait de cette finition, mais je suis content, parce qu'ils mettent du cœur pour aller chercher ces situations. Ce n’est pas suffisant, on travaille beaucoup avec eux. Il faut aller la provoquer la chance. Et la base, c'est l'état d'esprit. Ils l'ont, parce qu'ils ne lâchent pas, ils ont envie, même le dernier match à domicile, on continue d'aller chercher des occasions.

On parle de Matthieu Villette qui est un garçon qui sait être efficace, maintenant il faut qu'il le soit aux Girondins de Bordeaux. Ce n'est pas pareil, vous avez encore une fois des supporters qui mettent une super ambiance, je pense que les gens de Bergerac étaient contents, j'ai même vu l'entraîneur adverse aller les féliciter parce que c'est tellement agréable de les avoir même en déplacement. Ça met aussi une pression supplémentaire sur les épaules de certains et il faut qu'il se serve de cette pression pour aller gagner en confiance et les matchs de couple de France vont nous servir à ça."

Les coup de pied arrêtés

"On travaille les coups de pied arrêtés. Cette année on n'a un peu moins de taille. On a de bons tireurs mêmes si vous ne l'avez pas encore vu. On n'a pas la même facilité que l'an dernier avec des joueurs comme Carroll ou Ranem. C'est un axe de progression, comme la finition. Je suis confiant, ça va venir."

Bordeaux ne fait plus de cleansheet

"Une occasion concédée et un but, c'est rageant. Il faut féliciter Bergerac. Mes joueurs doivent montrer en Coupe de France qu'ils ont progressé. On verra samedi prochain face au Stade Poitevin."À lire : Soufiane Bahassa signe son retour et qualifie les Girondins pour le 5e tour de la Coupe de France