« Le fils d’un boss de la Camorra emprisonné se plaint à son père de ne pas être titularisé » : l’incroyable emprise de la mafia su un club de deuxième division italienne | OneFootball

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·24 ottobre 2025

« Le fils d’un boss de la Camorra emprisonné se plaint à son père de ne pas être titularisé » : l’incroyable emprise de la mafia su un club de deuxième division italienne

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Comme le raconte La Repubblica, le football italien est de nouveau secoué par un scandale aux ramifications explosives. Le procureur national antimafia et antiterrorisme, Giovanni Melillo, a tiré la sonnette d’alarme : le supportérisme violent se militarise autour de valeurs néonazies, suprématistes et antisémites, contaminant non seulement le calcio, mais aussi d’autres sports comme le basket. Ces dérives idéologiques s’ajoutent à une infiltration mafieuse désormais manifeste, notamment dans le club de Juve Stabia (Série B), placé en administration judiciaire par le tribunal de Naples.


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L’enquête, menée par les procureurs Giuseppe Cimmarotta, Antonello Ardituro et Liana Esposito, révèle une mainmise du clan D’Alessandro sur presque tous les secteurs du club : sécurité du stade, billetterie, restauration, nettoyage, services médicaux et même transport de l’équipe. Selon le procureur Nicola Gratteri, les joueurs « devaient seulement jouer, le reste appartenait à la camorra ». L’ex-membre repenti Pasquale Rapicano affirme que le stade Romeo Menti était totalement contrôlé par la mafia, jusqu’à l’imposition du directeur du centre de formation.

Des écoutes téléphoniques illustrent cette emprise : le fils d’un boss emprisonné se plaint à son père de ne pas être titularisé, et celui-ci lui conseille d’user de son nom pour obtenir gain de cause. Sur les tribunes, des ultras proches des clans agissaient en toute impunité, malgré des interdictions de stade (Daspo). Certains, comme Giovanni Imparato, entraient encore librement et se vantaient de leur influence.

Trois chefs ultras affiliés à la camorra figuraient même sur scène lors de la fête officielle du club en mai dernier. Le préfet Michele di Bari envisage désormais de reporter des matchs pour assainir la gestion des services. Melillo prévient : le cas Juve Stabia n’est que la partie émergée de l’iceberg — d’autres clubs pourraient bientôt être éclaboussés.

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