Le Journal du Real
·29 dicembre 2025
Le Real Madrid se prépare à une révolution en interne pour 2026 !

In partnership with
Yahoo sportsLe Journal du Real
·29 dicembre 2025

La réforme structurelle annoncée par Florentino Pérez au Real Madrid lors de la dernière assemblée générale, portée par l'entrée possible d’investisseurs privés et la création d’une holding au-dessus des différentes filiales, a installé un climat d’inquiétude dans certaines sphères dirigeantes.
À 78 ans, le président veut boucler une transformation qu’il considère indispensable pour garantir la compétitivité future du club. Mais cette mutation touche au cœur de l’organigramme et se mêle aux interrogations sportives, notamment autour de la continuité de Xabi Alonso. Les discussions se nouent désormais autour d’un double axe entre les résultats immédiats et le modèle économique de demain.
Selon VozPopuli, la perspective de doter le Real Madrid d’un véritable directeur exécutif, équivalent à un CEO, cristallise une partie de ces tensions. Cette fonction, destinée à piloter la nouvelle holding, concentrerait les relations avec les investisseurs, la gestion du Bernabéu et celle de Valdebebas. L’objectif du club est d’atteindre une valorisation supérieure à dix milliards d’euros. L’idée séduit une partie du conseil, mais elle bouscule un équilibre de pouvoirs longtemps structuré autour de la présidence et de quelques figures historiques.
Proche de Florentino Pérez et acteur clé dans les grandes opérations financières récentes, Anas Laghrari est présenté comme l’un des favoris pour occuper ce poste de CEO. Toujours d’après Vozpopuli, Laghrari a joué un rôle central dans les discussions avec des partenaires comme Sixth Street ou l’entourage de Bernard Arnault (LVMH) dans l’hypothèse d’une ouverture partielle du capital à des investisseurs privés. Ce scénario ne fait toutefois pas l’unanimité.
Certains dirigeants estiment que Laghrari, malgré sa proximité avec Pérez, dispose de peu de relais dans les instances footballistiques traditionnelles et pourrait se heurter aux dynamiques politiques de La Liga, de la fédération ou d’autres clubs. D’autres, au contraire, considèrent que son profil purement financier est précisément ce que recherche Florentino Pérez : un exécutif éloigné du bruit sportif et entièrement tourné vers la valorisation économique du club. En parallèle, le nom de Carlos Ocaña, aujourd’hui directeur général adjoint, circule également comme figure appelée à peser davantage dans la future architecture.
En toile de fond, la dimension sportive n’est jamais très loin. Le débat autour du banc du Real Madrid est lu par certains comme le reflet d’une recomposition plus large : si les résultats ou le projet venaient à interférer avec la feuille de route institutionnelle, le président n’exclurait pas des décisions fortes. Des figures comme José Angel Sanchez ou Emilio Butragueno observent le mouvement depuis une position plus neutre, dans l’attente d’un nouveau partage des rôles entre présidence, direction exécutive et secteur sportif.
Bruno DE OLIVEIRA









































