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·10 aprile 2025

Ligue 1 - La DTA juge que Reims a aussi été lésé par l'arbitrage

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Comme évoqué précédemment, les Verts auraient dû terminer leur match face au RC Lens à 11 contre 10 ce dimanche. C'est la direction technique de l'arbitrage qui l'a expliqué dans ses traditionnelles analyses des décisions de la précédente journée.

En effet, selon la Direction technique de l'arbitrage (DTA) a estimé qu'Ojediran aurait dû être expulsé pour son pied très haut qui est venu toucher le visage d'Ibrahima Wadji en fin de match : "La décision finale est clairement erronée car le geste du joueur lensois n°15, réalisé de façon non maîtrisée, à une hauteur inconsidérée par rapport à la proximité de la tête du joueur stéphanois et avec un contact direct de la semelle sur le visage de l'adversaire, met clairement en danger l’intégrité physique de ce dernier. Un recours à l’assistance vidéo en bord de terrain était attendu dans cette situation afin d'exclure le joueur fautif pour une faute grossière."


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L'AS Saint-Étienne n'est pas le seul club que la DTA estime lésé dans la course au maintien en Ligue 1 puisque le Stade de Reims aurait quant à lui dû obtenir un pénalty dans le temps additionnel de son match contre Strasbourg : "Les images montrent d'abord que le défenseur strasbourgeois se désintéresse totalement du ballon pendant la majeure partie de la trajectoire de ce dernier, puisqu'il porte essentiellement son regard sur l'attaquant vers lequel il se déplace en courant. Il décide ensuite d'entrer en contact avec l'attaquant rémois à l'aide de la hanche et du bras droit, avec une charge réalisée alors que le ballon n'est pas à distance de jeu et un mouvement du bras qui cherche à écarter son adversaire. Conformément aux Lois du jeu, cette intervention correspond à une faute commise par imprudence. L'analyse de l’arbitre vidéo est sommaire et insuffisante : un visionnage en bord de terrain était attendu pour corriger la décision initiale et reprendre le jeu par un pénalty."

Jean-Pierre Caillot, le président du Stade de Reims, avait d'ailleurs fustigé l'arbitrage après la rencontre : "Sur celle de fin de match, et sur celle de la première mi-temps parce que pour moi il y a clairement la main du joueur de Strasbourg avant que le ballon revienne sur l'épaule d'Ito. Sur la dernière action, qu'est-ce qu'on doit dire ? Le joueur de Strasbourg, à aucun moment il ne regarde le ballon. Mais on va être poli, on va encore nous expliquer qu'on a les meilleurs arbitres du monde. Je ne vais pas faire de polémique mais sincèrement je vais dire à M. Gautier que ses réunions mensuelles, je pense qu'il ne va plus me voir, parce que je pense que ça ne sert à rien, à rien ! C'est juste nous amuser. On paye la VAR, le mec de la VAR il devait être comme dans la publicité en train de manger un hamburger, pourquoi il n'appelle pas l'arbitre ? (...) Parce qu'à la limite, notamment en première mi-temps, que M. Turpin ne voit pas la main, c'est tout à fait entendable, parce que ça va très vite. Mais la VAR est là. Au moins qu'on l'appelle et qu'il se fasse une opinion. Donc la VAR, comme le disent beaucoup de mes collègues, ça ne sert à rien, à part coûter de l'argent. Et puis encore une fois, on ne va pas faire de polémique mais on aurait de bonnes raisons d'en faire parce que c'est scandaleux l'arbitrage de M. Turpin aujourd'hui. C'est ma vision. (...) Même les Strasbourgeois ne comprennent pas ! Tant mieux pour eux, mais même eux ils ne comprennent pas les décisions de l'arbitre. C'est comme ça, toutes les semaines il se passe des choses sur les stades et systématiquement la réponse qui nous est faite c'est que ce sont les meilleurs arbitres du monde."

En dehors de ces deux décisions arbitrales, la DTA a validé les décisions prises par les arbitres, notamment le pénalty accordé à l'OL contre Lille ou encore celui sifflé pour Monaco contre Brest.

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