Manchester United : le match de la dernière chance pour Amorim ? Il répond ! | OneFootball

Manchester United reçoit Sunderland ce samedi après-midi à l'occasion de la 7e journée de Premier League. Un match qui, selon certaines sources, pourrait être celui de la dernière chance pour Ruben Amorim. En conférence de presse, il a évoqué son avenir.

Alors qu'il ne dispute aucune compétition européenne cette saison, Manchester United n'en profite pas pour être performant en Premier League. Bien au contraire. Quatorzième du championnat au bout de six journées (7 points, 2 victoires, 1 nul, 3 défaites), il est déjà sous grosse pression avant d'accueillir Sunderland cet après-midi à Old Trafford (16h).

Pour certains médias britanniques, Ruben Amorim pourrait même être limogé en cas de nouvelle contreperformance face aux Black Cats même si d'autres sources affirment le contraire. En conférence de presse avant de recevoir le promu, qui réalise lui un gros début de saison (6e du championnat avec 11 points), le Portugais a évoqué son avenir.

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Amorim conscient de l'attente

Sans surprise, il est conscient d'être sous pression eu égard à la grandeur du club dans lequel il évolue : "C'est normal, on ne peut pas fuir les résultats. Et puis, il y a le poids de la saison dernière. La saison dernière n'a aucune importance pour moi. En ce qui concerne le système, nous en avons déjà parlé. Nous avons disputé six matchs cette saison et nous en avons perdu trois. Nous avons perdu contre Arsenal à cause du système ? C'est à vous de vous faire votre propre opinion" a-t-il expliqué dans des propos rapportés par le compte MUnitedFR.

Il a ensuite poursuivi : "Quand vous avez vu le match contre City, est-ce que la première chose à laquelle vous avez pensé au début du match était le système ? Je ne pense pas. Et Brentford ? La façon dont nous concédons des buts, créons des occasions, cela n'a rien à voir avec le système, c'est mon opinion. Quand je regarde les matchs que nous n'avons pas gagnés, la chose la plus importante pour moi, c'est que nous n'avons pas perdu à cause du système. C'est mon opinion, mais les gens ont des opinions différentes et c'est normal."

Amorim n'est pas "naïf" mais n'a pas peur

Malgré cette pression, il n'est pas pour autant inquiet : "Parce que le pire dans ce travail, c'est de ne pas gagner de matchs. C'était pareil à Casa Pia (qu'il a entraîné entre 2018 et 2019). Bien sûr, c'est un rêve d'être ici et je veux continuer et je vais me battre pour ça. Ce qui me fait souffrir, c'est de perdre, pas la crainte de perdre mon travail. Quand on perd, vous pouvez voir que je ne crains pas de perdre mon travail, je souffre d'avoir échoué."

Enfin, il a conclu : "Je ne pense pas à ça. Personne ici n'est naïf. On sait qu'on a besoin de résultats pour poursuivre le projet. Il y a un moment où cela deviendra impossible pour tout le monde [si les résultats ne s’améliorent pas], car c'est un très grand club avec beaucoup de sponsors et deux propriétaires (...) Si vous gagnez, tout va bien. Si vous perdez, il y a des doutes sur tout. C'est normal."

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