Mateta se fait déchirer par Zaha, un journaliste vole au secours du Français | OneFootball

Après s’être confié sur les plaisanteries subies à Crystal Palace concernant son envie irrésistible de jouer pour l’Equipe de France, son ancien coéquipier Wilfried Zaha est apparu très remonté sur ses réseaux sociaux. Conscient du bruit que cela crée, un journaliste impliqué dans l’affaire monte au créneau pour défendre le néo Bleu.

Jean-Philippe Mateta n’avait sans doute pas imaginé que son anecdote ferait autant de bruit. Dans une interview accordée à L’Équipe, le nouvel avant-centre des Bleus est revenu sur ses années compliquées à Crystal Palace, lorsqu’il peinait à s’imposer en Premier League. En évoquant cette période, l’ancien joueur de l'OL a raconté une scène de vestiaire anodine : «Au tout début, quand je ne jouais même pas, je parlais dans le vestiaire de l'équipe de France, et j'avais des coéquipiers comme Wilfried Zaha qui rigolaient. Ils me disaient que j’étais fou de penser à la sélection», confiait il, se rappelant qu’il n’a jamais cessé d’y croire, même lorsque personne ne misait sur lui. Cependant, en citant le nom de Wilfried Zaha, Mateta a créé sans le vouloir une polémique.

Zaha se défend très fermement sur ses réseaux sociaux

L’international ivoirien, aujourd’hui à Charlotte en MLS, n’a pas du tout apprécié d’être présenté comme l’un de ceux qui doutaient de son ancien coéquipier. Connu notamment outre-manche pour son caractère bien trempé, il a immédiatement pris la parole pour se défendre et livrer sa propre version : «Je suis désolé, mais j’ai la tête en pétard. Je dois clarifier cette situation avec Mateta parce qu’il ne le veut pas et cela me montre simplement que… voyez les moments où je jouais à Crystal Palace et tous ces gens me regardaient et il est clair qu’ils n’étaient pas contents pour moi », commence Zaha, visiblement irrité, avant d’enchaîner, plus virulent : «Je n’ai jamais fait sentir personne comme de la merde. Jamais. Tout le monde me connaît, le seul moment sur un terrain, c’est quand je suis passionné et tout ça, mais je n’ai jamais intimidé quelqu’un ou dit que quelqu’un n’y arriverait pas ou n’y arriverait pas du tout ou rien de tel.»

L’Ivoirien, dans un long message, assure qu’il ne s’agissait que d’une simple discussion entre coéquipiers, sans aucune méchanceté : «La conversation portait sur ses chances de jouer pour l’équipe de France, à l’époque où il ne jouait pas pour Palace. Il y avait dix joueurs avec qui il en avait parlé. Entre amis, on en riait, mais on plaisantait, disant que ce serait difficile, surtout avec Benzema et tous ces joueurs différents à ces postes. Mais on n’a jamais dit, tu n’y arriveras jamais.» Zaha s’étonne surtout que Mateta ait cité son nom publiquement alors que d’autres joueurs étaient présents ce jour-là. «Je vous jure, 10 joueurs de Crystal Palace étaient là quand cette conversation a eu lieu. Pourquoi dirait-il mon nom alors qu’il y avait 10 personnes ? Est-ce simplement parce que Zaha est la plus connue ? Je ne comprends pas. C’est dégoûtant. Je n’ai jamais détesté personne», poursuit-il, avant de confier sa lassitude : «Maintenant, je reçois des messages : "oh, tu ne te moques plus de Mateta". Je m’en fiche complètement. Bravo à lui. Je l’ai même félicité publiquement sur son Instagram. Alors, quand on entend cette histoire sortir, c’est un peu "c’est quoi ce bordel ?" Tu m’as détesté tout ce temps pour que tu sortes cette histoire. C’est vraiment dégueulasse, mec. C’est pour ça que je n’ai pas d’amis footballeurs.»

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Mateta défendu par le journaliste responsable de l'interview

Devant l’ampleur de la réaction de Wilfried Zaha, le journaliste Loïc Tanzi, qui a interviewé Mateta, a rapidement tenu à remettre les choses dans son contexte. Sur son compte X, il a pris la défense du joueur français : «Pour avoir fait l’interview, Jean-Philippe Mateta ne disait pas ça méchamment à propos de Zaha, mais plutôt dans l’esprit : “J’y croyais quand personne n’y croyait.” Pas de polémique à avoir.» Une mise au point bienvenue, qui devrait calmer les esprits, du moins pour un temps, en attendant peut-être un droit de réponse de la part du français.

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