OnzeMondial
·4 ottobre 2025
Zidane en Algérie, un talent de Ligue 1 déjà totalement conquis

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De passage en zone mixte après la victoire de son club en Ligue 1 hier soir, l'un des meilleurs joueurs de ce début de saison en a profité pour glisser quelques mots sympas envers Luca Zidane, sélectionné pour la première fois avec la sélection algérienne.
Ilan Kebbal a quitté la pelouse de Jean-Bouin avec le sourire hier soir. Auteur d’un but et élu homme du match, l’ancien Rémois a confirmé qu’il était l’un des hommes en forme depuis le début de la saison en Ligue 1. Avant de quitter le stade, il est passé devant la presse, l’attaquant n’a pas seulement parlé de sa performance XXL de la soirée, il a aussi évoqué l’actualité de la sélection algérienne et d’un nouveau coéquipier qui débarque
La question sur Luca Zidane qui a récemment choisi de rejoindre les Fennecs était évidente. Un choix qui a suscité beaucoup de réactions, mais qui réjouit pleinement Kebbal : «Non ce n’est pas bizarre. Luca Zidane, c’est bien, je le connais un petit peu. Je suis originaire de Marseille, de temps en temps on pratiquait le foot ensemble. On est très contents. J’espère que ça va bien se passer. On va l’accueillir comme il faut. C’est un très bon gardien. J’espère qu’on ira chercher la qualification tous ensemble, avec lui aussi.» Pour le joueur du PFC, il faut arrêter les polémiques inutiles et se concentrer sur la qualification pour la prochaine Coupe du Monde. Très vite, Kebbal a élargi la réflexion à une question plus un peu plus personnelle et qui crispe beaucoup dans le monde du foot, celle du choix de nationalité sportive. Lui préfère apaiser les débats et le respecter les décisions personnelles des joueurs : «Je dis toujours qu’on peut avoir des parents avec des origines différentes. C’est au joueur de choisir sa nationalité. S’il s’est senti apte pour venir, il est le bienvenu, il est là pour nous aider. Moi je suis né en France, j’aime les deux pays. »
Ilan Kebbal revendique haut et fort son lien avec le pays de ses ancêtres. Une passion qui dépasse le simple cadre du football et qui peut parfois sembler dévorante : «Mes parents et grands-parents viennent de là-bas. L’Algérie, c’est une fierté. Il y a un amour pour ce pays qui est incroyable. Parfois c’est même trop. On vit on meurt pour ce pays. Là-bas, quand on y va, tu vois l’amour qu’ils ont pour leur pays, les émotions qu’on peut leur procurer quand on va sur le terrain. Quand on joue dans un stade de 50.000 spectateurs et qu’on ne s’entend pas parler sur le terrain, c’est incroyable.» Kebbal, lucide sur la concurrence et l’importance du collectif, n’en oublie pas ses ambitions personnelles : «Il va y avoir deux matchs très importants pour la qualification pour la Coupe du monde. On sait que le pays attend ça depuis longtemps. Bien sûr si je peux aider… que j’ai deux-trois minutes, cinq secondes, on donnera tout. Tout le monde veut jouer bien sûr mais c’est déjà une fierté d’aller là-bas. Le plus important, c’est d’aller chercher cette qualification pour la Coupe du monde. Si on peut avoir des minutes, on prendra.»
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