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·08 de novembro de 2024
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Samedi, dans le cadre de la 11e journée de Ligue 1 2024-2025, le Paris Saint-Germain (1er) affrontera Angers (15e) au Stade Raymond Kopa (coup d’envoi à 21h, diffusion sur DAZN). A la veille de cette rencontre, le coach parisien Luis Enrique a répondu à plusieurs questions en conférence de presse.
Une bonne ou mauvaise chose d’enchaîner dès demain après la défaite ?
Sans aucun doute, c’est bien. Je crois que c’est positif de pouvoir être de nouveau en compétition, d’avoir de nouveaux des difficultés. Les joueurs de haut niveau sont habitués à avoir des bons et mauvais résultats.
Quel jugement sur les premiers mois de Doué ? Il est en apprentissage ?
Je les considère très bons. Il n’y a pas une règle mathématique dans le football. Les recrues n’ont pas la même adaptation. Chacun est différent. La plupart s’adaptent facilement, c’est plus lent pour certains. Doué est un joueur de grand niveau pour l’avenir. Il faut qu’il ait la mentalité adéquate pour aider l’équipe.
Vous avez l’envie de recruter un attaquant au mercato ?
Je n’ai jamais dit cela. Je ne me plains jamais de joueurs que n’ai pas, de blessés ou autre. Je n’ai pas de manque de joueurs. Avec le nouveau mercato qui arrive, c’est l’occasion de dire qu’il y a des joueurs que nous n’avons pas pu faire venir car les clubs ont fermé la porte.
Certains voulaient venir, mais les prix étaient exorbitants. Je suis très satisfait des joueurs que nous avons. Ensuite, nous allons essayer de développer l’équipe pour régler nos problèmes. Il nous manque de l’efficacité, c’est vrai. L’objectif, c’est qu’on le débloque. On ne peut pas seulement appuyer sur un bouton, ce serait trop facile le sport. Mais tout ne dépend pas d’un joueur ou d’un blessé. C’est différent.
Nous allons nous améliorer. Il y a un blocage, car on voit une différence entre le championnat et la Ligue des Champions. C’est une compétition difficile, mais nous avons allons trouvé des solutions. La situation est délicate, il faut l’accepter. On va essayer de sortir ce problème avec nos ressources.
Comment résoudre les doutes ?
Je dirais plutôt un excès de responsabilité, sans être 100% sûr. Mais quand je vois ce qui se passe, il semble que la Ligue des Champions est un monde différent. Mais on ne peut pas la gagner avec une pression additionnelle. Il ne faut pas voir cette compétition ainsi. Il ne faut pas des blocages en plus.
Mais nous allons faire face à cela, nous allons regarder les choses avec optimismes. J’espère que l’on va améliorer nos statistiques au prochain match.
Quel bilan tirez-vous de votre expérience européenne avec le PSG avec 6 victoires en 16 matchs ?
Tout dépend de ce que l’on veut retirer, c’est typique. Nous avons joué dans le groupe de la mort, des matchs très difficiles. C’est encore le cas cette saison. On a joué le vice-champion l’an dernier. Ce sont des statistiques, j’accepte. Mais on peut aussi sortir les statistiques positives. J’accepte.
Qu’attendez-vous du joueur qui joue en 9 dans votre équipe ?
Ce que nous attendons tous. Je pourrais défendre l’idée d’avoir un faux 9, je pourrais vous dire ce que cela apporte d’avoir un 9. Mais ce sont mes décisions. Je cherche ce qu’il y a de mieux pour mon équipe. Ce que je considère comme plus opportun ne sera pas influencé par l’extérieur. J’entends des critiques, notamment pour le 9 quand il ne marque pas et on oublie de féliciter le faux 9 quand on marque.
Je fais en fonction de l’équipe, de ce que l’on veut faire, de ce que je considère comme important. Un entraîneur met sur le terrain les joueurs que l’on considère comme les meilleurs. Après, ils peuvent être considérés comme bons ou non. Je l’accepte.
Quel est l’état d’esprit des joueurs ? Et le vôtre ?
Après un match comme mercredi, j’en ai vécu d’autres, c’est difficile d’en parler et d’analyser. Car les émotions prennent tout, le résultat fait que l’on ne voit rien de positif. L’idéal, serait qu’il n’y ait pas de conférence de presse. Sauf pour le spectacle.
Moi, je me sens très bien, parfaitement. J’ai dans les gênes d’avoir la compétition, de chercher à améliorer. On sait qu’il y a un blocage dans la finition, on le sait. C’est général pour toute l’équipe, tous les joueurs qui s’approchent de la surface. Il faut surmonter cela, avec de la confiance et des situations claires, une mentalité collective.
Je suis optimiste, c’est un projet à moyen/long terme. Il y aura des hauts et des bas. On est bien en championnat, c’est plus difficile en Ligue des Champions. On va affronter des candidats pour le titre, il faudra relever le défi.
Comment surmonter le blocage ?
Ce sont des dynamiques dans le football. Tout le monde veut faire un peu plus quand il y a la confiance, mais quand cela devient négatif, on va descendre la montagne et cela peut s’empirer.
On essaye de voir ce que l’on peut faire sur le terrain pour dépasser cela. Mais ce n’est pas possible d’appuyer sur un bouton. Il y a des ressources pour aider les joueurs et c’est mon travail.
Un manque de dépassement de fonction au milieu, un souci de confiance ou une consigne à suivre ?
C’est l’inverse, les milieux ont l’obligation d’attaquer, de marquer, de faire des passes. La caractéristique de notre PSG est attaquer. Il y a des chiffres impressionnants pour nous en Ligue des Champions, dans la création, et peu de tirs concédés. Il manque la finition, c’est sûr. Mais il faut voir le positif. Mes joueurs voulaient gagner le match. Il faut peut-être plus de calme. Il ne s’agit pas d’un ou deux joueurs.
Vous travaillez la finition à l’entraînement ? Et comment ?
C’est une situation très claire. Il faut analyser les vidéos pour voir ce qu’il faut améliorer, dans la prise de décision. Toutes les équipes travaillent la finition, chaque semaine, comme toutes les équipes.
Mais je le répète, il ne faut pas se concentrer sur une seule chose. Sinon, cela devient une obsession. Il faut être calme, préparer le match de la meilleure façon. Il y a toujours des occasions loupées dans le football, même si pas autant que nous dernièrement. Mon équipe va s’améliorer, on l’a déjà vu ces derniers mois.
Vitinha est moins décisif cette saison, c’est une consigne particulière ?
C’est la même réponse que pour votre collègue. Tous les joueurs ont des obligations. C’est un problème à résoudre en équipe. Ce n’est pas une question de poste. Tout le monde a le même travail, avec de la mobilité, il faut 4-5 joueurs qui rentrent dans la surface.
Nous sommes une des équipes avec le plus de joueurs dans la surface. La consigne est claire, la structure est là. Tout le monde a des responsabilités. Mais cela fait partie du football d’avoir des moments de bas. Mais il n’y a pas de consigne de ne pas aller dans la surface, de ne pas tirer. Mais c’est le football, cela fait partie du développement.
Comment aborder les 4 finales en Ligue des Champions ?
Le match le plus important, c’est demain. On doit y montrer ce que l’on doit faire. Il faut résoudre en tant qu’équipe le problème d’équipe, même si en Ligue 1 on n’a pas ce problème, il n’y a pas la pression ajoutée.
Demain, on va faire tourner l’équipe après peu de jours de repos. On veut faire un bon match collectif, résoudre les problèmes et gagner. Ce sera contre un adversaire très motivé, qui n’a pas perdu depuis 4 matchs. Ce sera difficile.
Pouvez-vous en dire plus sur Angers ?
C’est une équipe qui a montré qu’elle sait défendre proche de son but et sait quoi faire pour utiliser ses attaquants afin de prendre les espaces. C’est une équipe qui pose des problèmes. Ce sera un voyage difficile. On veut montrer une bonne image, cela peut nous aider pour nous renforcer pour la situation. Il y aura des changements, j’ai besoin de tous les joueurs prêts.