Evect
·31 de março de 2025
ASSE - Larqué a honte de ce club où personne ne travaille

In partnership with
Yahoo sportsEvect
·31 de março de 2025
Nouveau coup de gueule de Jean-Michel Larqué sur l'antenne de RMC et plus précisément dans l’émission de Stephen Brunch. L'ancien capitaine de l'ASSE a fustigé le club, les nouveaux dirigeants, les joueurs, tout le monde y passe.
La première salve est pour Kilmer Sports Ventures et ses représentants, l'ancien capitaine de l'ASSE égratigne ensuite Jean-François Soucasse et Loïc Perrin : "Je ne suis pas peiné, je ne suis pas triste, j'ai honte ! Ce n'est pas la même chose. J'ai honte de voir mon club dans cette situation mais ce n'est pas étonnant. J'ai une pensée pour tout ceux qui un jour, parce qu'il y avait le tandem Bernard Caïazzo - Roland Romeyer ont dit : "Il faut vendre le club, vous allez voir, on va vendre le club et tout va aller mieux." Aujourd'hui, on a vendu le club et sur ce que je sais et j'en sais beaucoup, c'est un club où personne ne travaille. Il y a un actionnaire principal (ndlr : Larry Tanenbaum) qu'on a vu une fois. Pour la rencontre face au PSG, il y avait le président (Ivan Gazidis) qui passe une fois par mois et puis il y a deux Canadiens que personne ne connaît au club d'ailleurs, qui traitent les affaires courantes qui ne courent pas beaucoup d'ailleurs et puis ceux qui étaient en place, comme Soucasse le directeur général, est une courroie de transmission. Loïc Perrin qui avait déjà des difficultés, ne sert plus à rien. C'est un club ou personne ne travaille."
Comme c'est régulièrement le cas depuis deux ans, lorsqu'il descend l’effectif de l'ASSE, Jean-Michel Larqué rabâche un incident qui l'a profondément marqué, qui remonte à la saison 2022-2023 et qui concerne de moins en moins de joueurs : "Pour être triste, il faudrait que j'ai des sentiments pour les joueurs qui composent cette équipe. Tu ne finis pas un match sans concéder un penalty ou tu ne finis pas un match sans un expulsé. Je m'en fou si je mets les pieds dans le plat, dans cette équipe-là, tu en as pas un qui aurait été titulaire dans l'équipe B de mon époque, qui a sorti des internationaux comme Larios, Lacuesta, Cazes, qui ont disputé des finales de Coupe d'Europe avec Bastia. Il n’y en a pas un qui aurait été titulaire. Lorsque je dis que je ne suis pas peiné, pas triste, que j'ai honte, tout est résumé dans une attitude.
Un jour, il y a un hommage qui est rendu par l'équipe de 76 à notre premier capitaine qui s'appelait Georges Bereta, qui était né à 200 mètres du terrain et qui avait passé toute sa vie à être au service de l'AS Saint-Étienne. Nous étions tous réunis, de Ćurković à Christian Lopez, Oswaldo Piazza, nous étions tous sur la ligne de touche. Les joueurs finissaient leur échauffement avant un match en Ligue 2. Sur les 18 peintres en train de s'échauffer, il y en a un qui est venu nous saluer, Gautier Larsonneur. Les autres sont passés à côté de nous, ils ne connaissaient pas Oswaldo Piazza, Dominique Bathenay, Jean-Michel Larqué. Tu comprends tout de leur attitude après. Dans un sport collectif, tu n'as pas le droit de faire ça. Lorsque tu sais ce que notre équipe a été dans l'histoire de l'AS Saint-Étienne, qu'il n'y ait pas un joueur, qui viennent nous serrer la main à l'un ou à l'autre. Tu vois où ils en sont."
Enfin plus clore son coup de gueule, Larqué descend le niveau de jeu des joueurs stéphanois et notamment la faiblesse de cette défense qui prend l'eau pratiquement tous les week-ends : "Je veux bien qu'à un moment ou un autre, il y en est un qui sache faire un corner ou une passe à cinq mètres dans les pieds d'un partenaire. Il ne faut pas pousser mémé dans les orties. Je ne vais pas faire de cas individuel sur les talents des uns et des autres. Est-ce que tu penses qu'une équipe de Ligue 2, Lorient, le Paris FC ou même Laval, tu penses qu'ils prendraient 67 buts ? Je ne suis pas triste, j'ai honte."