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·15 de novembro de 2025
Coupe de France : comment Quetigny prépare son choc face à l’ASSE

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L’AS Quetigny vit une semaine que ses joueurs, son staff et sa ville n’oublieront jamais. À l’occasion du 7e tour de la Coupe de France, le club de R2 s’apprête à affronter un monument du football français : l’AS Saint-Étienne. Une affiche exceptionnelle qui a donné naissance à un inside vidéo de la FFF, capté au plus près du groupe amateur...
Dès les premiers mots, l’entraîneur David Reynier plante le décor : « En Coupe de France, incroyable. Première fois où le club atteint le 7e tour, c’est le jackpot. Première fois et on tombe directement sur un club mythique. Ce sont des sensations géniales à vivre. Forcément, il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte. En termes de séances, est-ce qu’on rajoute du contenu ? Non, on fera juste du travail tactique en plus. On n’a pas la prétention de prendre le jeu de l’ASSE ou de révolutionner les choses. On jouera notre jeu et on donnera tout ce qu’on a. Il y a un gros engouement autour du club, forcément. Ça parle beaucoup de ça et j’espère que ça va booster l’image du club. » Le ton est donné. Dans le vestiaire, autour du terrain, tout le monde mesure la portée de l’événement.
Au moment du tirage, Kamal Zakari n’a pas su mettre des mots : « Franchement, c’était indescriptible. Unique dans notre petite carrière. Une fierté, surtout à Gaston-Gérard… une joie immense. » Dans le vestiaire, l’entraîneur réunit son groupe : « Ça y est, on rentre dans notre semaine. On aura beaucoup d’envie, un peu de stress aussi, mais on va le gérer. L’idée, c’est qu’on profite tous ensemble de tous les moments. Certains ne vivront peut-être ça qu’une fois. »
Le message est clair : savourer, mais ne surtout pas se contenter d’être là. « Si on prépare correctement le match, comme un match de championnat mais fois dix, on peut espérer les mettre en difficulté, les faire douter. Et après… essayer de créer l’exploit. »
Reynier l’assume : Quetigny ne va pas tenter de se métamorphoser. « On ne rajoute pas de contenu. Un peu plus de tactique, oui. Mais on n’a pas la prétention de révolutionner quoi que ce soit ni de comprendre tout le jeu de Saint-Étienne. On jouera avec nos moyens. »
Pour les joueurs comme Lubin Dekkal, l’intensité monte : « Les entraînements sont plus physiques, on met beaucoup plus d’investissement. On reste focus. » Le groupe a également bénéficié d’une opportunité rare : s’entraîner à Gaston-Gérard. « Un stade d’une dimension totalement différente… Ce sera à nous d’en prendre la mesure », souligne Reynier.
Pour Zakari, gamin de la métropole dijonnaise, c’est encore plus fort : « On a grandi en allant voir des matchs ici. Jouer dessus… c’est fou. »
Dans les rues, dans les écoles, à l’entraînement, partout les joueurs en entendent parler. Anthony Szurlej le confirme : « À chaque fois qu’on croise des gens qu’on connaît, ils nous parlent du match. Ça va être une belle fête pour toute une ville. »
Dekkal sourit : « Les petits du club sont vraiment derrière nous… presque jaloux ! »
L’adjoint Jérôme Guyon mesure la portée de l’événement : « En tant que joueur, j’ai vécu un 32e de finale contre Monaco en 1998. Je m’en rappelle comme si c’était hier. C’est une des plus belles choses qui puissent arriver à un joueur amateur. »
Le discours est unanime. « C’est la plus belle compétition », souffle Szurlej. « La meilleure pour des clubs comme nous », ajoute Zakari. Pour Reynier, c’est presque philosophique : « De la 4e division de district à la Ligue 1, tout le monde peut affronter tout le monde. À la télé, on se disait : ça serait bien d’être à leur place. Cette année, c’est nous. »
Loin des paroles lisses, Zakari l’assume : « On va essayer de bousculer la hiérarchie. Montrer qu’on n’est pas là par hasard. » Reynier complète : « Le premier objectif, c’est prendre du plaisir. Et le jour J, jouer le match. Ne pas passer à côté. J’espère qu’on sera capables de répondre, émotionnellement, à ce rendez-vous-là. »
Et Szurlej conclut, sourire timide mais conviction réelle : « De se donner à 100 %, de ne pas avoir de regrets… et pourquoi pas la qualification. Tout est possible dans le foot. »









































