OnzeMondial
·13 de outubro de 2025
Coupe du monde 2026 : le prix des billets s'envole, les supporters s'inquiètent

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·13 de outubro de 2025
À un an de la Coupe du monde 2026, les supporters français commencent à mesurer l’ampleur du casse-tête pour suivre les Bleus aux États-Unis, au Canada et au Mexique.
La Coupe du monde 2026, qui accueillera pour la première fois 48 équipes, multiplie les destinations, les déplacements et surtout les coûts. Hervé Mougin, président des Irrésistibles Français, prévient dans les colonnes de l'Equipe. « On s'attend à ce que l'ensemble soit extrêmement cher, encore plus qu'au Qatar ».
La première phase de vente lancée par la FIFA a confirmé les craintes : les places de phase de groupes ne descendent pas en dessous de 60 dollars (contre 11 $ en 2022) et celles de la finale vont de 1 747 à 5 484 €. Les billets bon marché restent rares, limités à quelques moitiés de blocs dans certains stades. Une plateforme de revente officielle voit déjà les prix exploser, jusqu’à 43 000 € pour la finale. Les supporters dénoncent un système « opaque » et qui « récompense la richesse et le timing algorithmique ».
Le budget global d’un supporter pour suivre un parcours complet des Bleus pourrait atteindre 6 000 à 7 000 €, intégrant vols, déplacements internes, hôtels, parkings à 150 dollars et transports parfois inexistants. La complexité logistique s’ajoute aux coûts : stades éloignés, contraintes frontalières et procédures de visa lourdes pour certains visiteurs. Mehdi, vice-président des Baroudeurs du Sport, note. « Le problème, maintenant, c'est le prix des places. On ne veut pas être des victimes de l'ultra-consumérisme. »
Malgré tout, les associations et la Fédération travaillent à proposer des packages adaptés aux supporters. Hervé Mougin reste optimiste sur l’accès aux billets pour les groupes rattachés aux fédérations, mais souligne que beaucoup de jeunes pourraient renoncer. « Certains m'ont déjà dit : ‘OK, tant pis, on ira à l'Euro 2028.’ » L’enthousiasme est donc tempéré par une inquiétude croissante face à une Coupe du monde qui s’annonce aussi hors norme que coûteuse.
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