« Il faut vite se remettre au boulot », Alexis Sauvage reconnaît la mauvaise passe de l’Amiens SC | OneFootball

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·27 de novembro de 2025

« Il faut vite se remettre au boulot », Alexis Sauvage reconnaît la mauvaise passe de l’Amiens SC

Imagem do artigo:« Il faut vite se remettre au boulot », Alexis Sauvage reconnaît la mauvaise passe de l’Amiens SC

Présent en conférence de presse avant le 8e tour de Coupe de France de l’Amiens SC contre Reims Sainte-Anne, Alexis Sauvage en a également profité pour donner son avis sur la mauvaise passe actuelle du club picard en Ligue 2. Entretien.

Cette fin d’année est difficile, avec un climat assez pesant et des résultats qui ne sont pas au rendez-vous. Comment le ressentez-vous ?

La période actuelle n’est pas bonne du tout. De toute façon, je n’ai pas besoin d’être derrière un micro, devant vous, pour vous le dire. Je pense que chacun, que ce soit vous dans vos analyses au quotidien, les supporters en tribune ou n’importe qui devant sa télé, le voit, c’est compliqué. Les résultats, même la façon dont le match peut tourner, notamment à Clermont, tu laisses passer clairement trois points. Ce n’est même pas que tu perds un point, c’est que tu en perds trois. Je l’ai déjà dit, mais c’est à toi de faire en sorte que ça tourne. Et pour que ça tourne, il n’y a qu’une chose à faire, c’est le travail.


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Le salut passe par là selon vous…

Déjà, tu la fermes, c’est la priorité. Et tu ne trouves pas d’excuses, tu ne te caches derrière rien, ce n’est pas la faute d’un autre. C’est toi qui es sur le terrain, c’est toi qui es sur le banc, qui peux rentrer 30 secondes, c’est toi qui peut-être. On ne fait peut-être pas ce qu’il faut la semaine pour se mettre dans les meilleures conditions, moi le premier avec les attaquants qui tombent ensuite sur un gardien monstrueux le week-end. C’est le travail de tout le monde. Quand tu rentres chez toi, tu fais la gueule, tu laisses passer le week-end. Par contre, le lundi tu arrives avec les dents par terre à l’entraînement. Se morfondre, être sans arrêt dans le négatif, ça n’amène pas beaucoup de bonnes choses et de bonnes ondes. Là notre contrat, c’est Reims Saint-Anne. La semaine d’après, ce sera Le Mans. Il faut très vite réussir à évacuer ce que tu vis. Tu corriges, tu travailles. Il faut vite se remettre au boulot.

Il y a une trêve qui va arriver, il y a peut-être des choix qui seront faits.

Il faut aussi qu’il y ait un peu la flamme. Est-ce que le coeur y est encore aujourd’hui ?

T’es obligé de l’avoir à la flamme. Là, j’ai l’impression que c’est la 31e journée, comme quand j’étais à Laval et si on ne gagne pas, on descend. On est loin de tout ça, il reste 20 journées. Qui vous dit qu’on ne va pas gagner les six prochains matchs ? Alors, ça paraît fou ce que je vous dis, mais on ne sait jamais ce qui peut se passer. Il y a une trêve qui va arriver, il y a peut-être des choix qui seront faits, il faut se dire les choses. Oui, la flamme est encore là. On est pas mal à y veiller aussi, à ce qu’elle reste le plus longtemps possible. Quand on est plus jeune, peut-être qu’on laisse passer les matchs, en se disant on verra bien.

Une saison, ça passe quand même vite, très vite. Il peut se passer plein de choses. On le voit avec les pertes de Victor (Lobry) et Arvin (Appiah). La saison n’est pas finie. Mine de rien, tu as une place de barragiste qui a sauvé Clermont l’année dernière. Tant qu’on ne sera pas dans les deux derniers… Il faut faire en sorte de ne jamais y être, de rester le plus longtemps possible loin de cette fameuse zone de relégation. Quand tu es dedans, tu as l’impression que tout est contre toi. Je l’ai connu, je sais de quoi je parle. C’est tout un engrenage et c’est pas facile.

Propos recueillis par Romain PECHON

Crédits photo : Emilian Baldow/Icon Sport

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