Johan Micoud : “Comme tu ne veux pas le perdre, tu lui dis que c’est lui qui va nous faire gagner le truc… Finalement, c’est ce qui s’est passé…” | OneFootball

« Après un entrainement – je l’appréciais beaucoup, c’est quelqu’un qui ne parlait pas trop, et j’étais un peu réservé aussi, j’appréciais beaucoup le personnage – et je voyais David un peu plus fermé, marqué… C’était après les quarts, et il ne jouait presque jamais… On sentait que le mec plongeait. Je lui demande si ça va, il me dit que oui, mais qu’il ne joue pas, qu’il a un peu la tête dans les chaussettes. Comme tu ne veux pas le perdre, tu lui dis que c’est lui qui va nous faire gagner le truc… Je lui dis une phrase pour le faire repartir. Finalement, c’est ce qui s’est passé… ».

« Sur la finale, quand il doit faire rentrer un attaquant, il fait d’abord rentrer Sylvain Wiltord, mais il fait aussi David Trezeguet qui n’avait pratiquement pas joué. Il l’avait fait rentrer contre le Portugal, et là pour la finale c’est un choix fort quand même. Il fait ce choix plutôt qu’Anelka, alors que ce dernier avait joué tout le tournoi. C’était peut-être plus parce que l’Italie jouait bas, et Trezeguet est peut-être plus un joueur de surface : on a vu le résultat. C’est un choix fort quand même, tu es en finale de l’Euro, c’est fermé, tu perds 1-0, et d’un coup tu envoies Trezeguet à la place d’Anelka… Et puis, le coup de Robert Pires à la place de Liza aussi… Ce sont de vrais choix forts de coach ».

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