Les clubs italiens face au défi de l’Europe : renaissance ou nouvelle désillusion ? | OneFootball

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Comme le raconte le Coeeire della sera, la Ligue des champions débute sa 35ᵉ édition avec huit matchs garantis pour chaque club. Si les grands d’Europe – du Real Madrid de Mbappé au City d’Haaland en passant par le PSG et le Bayern – apparaissent comme favoris, l’attention en Italie se porte surtout sur la capacité de la Serie A à retrouver un trophée continental qui lui échappe depuis 2010.

L’Inter ouvre le bal demain à Amsterdam face à l’Ajax. Finaliste deux fois lors des trois dernières saisons, le club nerazzurro espère capitaliser sur un calendrier initial abordable (quatre premiers matchs accessibles) pour viser directement les huitièmes. Avec Liverpool et Arsenal attendus à San Siro, les soirées européennes pourraient décider si l’Inter reste un prétendant crédible au titre.

Le Napoli, champion d’Italie et principal porte-drapeau du calcio, se lance dans l’arène dès jeudi face à Manchester City. Malgré l’armada d’Haaland et le retour imminent de De Bruyne, les Napolitains peuvent espérer créer la surprise. Leur objectif est clair : s’imposer comme la seule équipe capable de rivaliser avec les huit cadors annoncées.

La Juventus retrouve la scène européenne ce soir contre Dortmund. Après des années irrégulières, les Bianconeri visent au minimum une place parmi les huit premiers. Mais pour cela, il faudra engranger des points dès le début, avant d’affronter le Real et Villarreal à l’extérieur.

Enfin, l’Atalanta se déplace au Parc des Princes pour défier le PSG amoindri par les absences de Dembélé et Doué. L’équipe de Juric, récemment revigorée, doit saisir cette opportunité : éviter la défaite à Paris donnerait un élan précieux pour accrocher les barrages.

Ainsi, entre ambition retrouvée et contraintes économiques, les clubs italiens jouent gros. Leur réussite en Ligue des champions pourrait relancer l’image internationale de la Serie A… ou prolonger une disette de quinze ans.