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·03 de outubro de 2025

L'OL, ou l'art de la possession défensive

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Moins en verve dans ce domaine à Lille (0-1), l'OL a pu faire parler sa possession défensive jeudi contre le RB Salzburg. Ce qui a pour mérite d'anesthésier l'adversaire.

Seules les équipes du nord ont réussi à priver l'OL du ballon jusqu'à présent. Depuis le début de la saison, Lens (55 %) et Lille (54 %) sont les deux formations ayant le plus gêné l'Olympique lyonnais, et il n'y a pas de hasard. En effet, il devient difficile de se procurer des situations dangereuses face aux Rhodaniens lorsque ces derniers peuvent utiliser le cuir à leur guise.

On a encore pu le remarquer jeudi, contre le RB Salzburg (2-0), que les coéquipiers de Corentin Tolisso aiment avoir la balle, et surtout conserver un tempo d'attaque assez lent. Ils n'ont de toute manière pas franchement les profils adéquats pour imposer un rythme soutenu, comme on peut le voir en Bundesliga par exemple.


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"Avec le ballon, nous n'avons pas à défendre", Fonseca

Cette stratégie, qui peut paraître un peu "ennuyante" pour le spectateur, offre aux hommes de Paolo Fonseca un meilleur contrôle sur la partie. "J'ai aimé notre intensité défensive, la réaction à la perte du ballon, mais j'ai aussi apprécié notre jeu de position. C'est toujours une satisfaction de ne pas concéder de but. Je pense que nous avons très bien défendu, mais il y a une chose qui est pour moins déterminante, c'est que lorsque nous avons la balle, nous n'avons pas besoin de défendre", a rappelé l'entraîneur portugais après le succès en Ligue Europa.

Le rythme assez lent dans la construction de l'action, les redoublements de passes (presque 700 contre les Autrichiens), tout cela convient bien à l'OL. Une doctrine d'ailleurs largement appliquée par les clubs de Pep Guardiola par exemple. En gardant le ballon sur de longues phases, les Lyonnais forcent leurs adversaires à courir, et dans le même temps, ils évitent d'être en danger en donnant l'opportunité à l'opposant de s'installer dans leur camp.

Attention aux transitions et aux pertes de balle

Évidemment, cela peut se retourner contre soi, car il faut se méfier des transitions adverses qui peuvent être dévastatrices. Pour cela, il convient de se montrer juste techniquement et d'anticiper une éventuelle perte avec le marquage préventif. Pour l'instant, les Rhodaniens y parviennent bien, puisqu'ils ont bouclé sept de leurs huit rencontres sans voir trembler leurs filets.

Une statistique parlante au moment d'entamer le mois d'octobre, et qui témoigne de la réussite du travail accompli sur le sujet. "On avance match après match, mais c'est bien que l'on fasse des clean-sheets. Ça veut dire qu'on défend tous ensemble, a insisté Martin Satriano. On est tous contents lorsqu'on ne prend pas de but, de l'attaquant au gardien. C'est bien de gagner plus de 1 ou 2-0, mais le plus important, c'est de l'emporter."

Maintenant, le tout est de ne pas se voir griser par cet enchaînement de victoires. Ne pas la jouer trop facile, ce que l'on a parfois observé contre le RB Salzburg avec des erreurs techniques grossières. "Quand tout le monde est focus, je pense qu'il y a peu d'équipes qui peuvent nous mettre en difficulté. Même s'il y a eu des moments où il y avait eu une baisse de concentration, un peu de nonchalance, et là, on a senti directement qu'on a été mis en danger, prévenait Clinton MataC'est ce genre de petites choses-là qu'il faut pouvoir rectifier et sur lesquelles on doit continuer de progresser si on veut jouer le haut du tableau."

Un style efficace

Pour l'heure, l'OL se montre globalement serein avec le cuir, même s'il pèche régulièrement dans le dernier tiers du terrain. Son jeu n'est peut-être pas le plus flamboyant, mais il a le mérite d'être efficace, comme le prouvent les sept succès en huit affiches. Défensivement, cela lui permet d'être moins vulnérable, tandis qu'à Lille (0-1) ou Lens (0-1), il s'est davantage exposé (1,47 et 1,38 d'Xg contre).

À Utrecht (1,25 d'Xg pour les Néerlandais) également, lorsqu'il a pris la pression en début et fin de match, ce fut délicat sur plusieurs séquences. Néanmoins, il reste invaincu à 11 contre 11. Clinton Mata assure que le groupe "ne se met pas la pression par rapport à ça. Il faut avant tout prendre du plaisir." Jusqu'ici, cela fonctionne a priori.

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