Calciomio
·15 de novembro de 2025
« Malgré un parcours impeccable, certaines limites persistent » : les défauts et les qualités de l’Italie de Gattuso

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Comme le raconte la Gazzetta dello Sport, Rino Gattuso enchaîne les victoires — cinq sur cinq, comme seuls Fabbri et Vicini avant lui — mais l’enthousiasme reste contenu. Le sélectionneur déplore un système de qualification durci depuis 2006 : avec les anciennes règles, l’Italie serait déjà au Mondial. La FIFA a élargi le tournoi, mais réduit la part réservée à l’Europe, compliquant le chemin des Azzurri. Malgré un parcours impeccable, certaines limites persistent à l’approche des barrages de mars, hantés par les souvenirs douloureux de 2017 et 2022.
Parmi les signes positifs, l’efficacité du double avant-centre et la renaissance de Gianluca Mancini, buteur décisif en Moldavie à la 88e minute après une prestation globalement décevante. Retegui et Pio Esposito ont aussi apporté danger et présence dans la surface. Surtout, le groupe affiche une forte personnalité : même les remplaçants refusent de lâcher, nourrissant cette mentalité chère à Gattuso.
Mais tout n’est pas réglé. La défense montre encore des fragilités, comme l’occasion concédée à Chisinau sur le 0-0. Et l’Italie peine cruellement dans les vingt derniers mètres. Le 4-2-4 testé contre l’Estonie et la Moldavie a mis en lumière le problème majeur : les ailes ne fonctionnent pas. Politano tire son épingle du jeu, mais Orsolini, pourtant prolifique en Serie A, reste discret en sélection. À gauche, Chiesa manque énormément, et Zaccagni n’a jamais réellement décollé. Cambiaghi apparaît encore tendre, obligeant Gattuso à improviser avec Raspadori ou Tonali.
Face à une Norvège portée par un Haaland déchaîné, l’Italie saura enfin où elle en est vraiment.









































