« Ne pas jouer, c’est renoncer au Mondial » : l’Italie face au dilemme Israël | OneFootball

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La participation de l’Italie au Mondial 2026 passe par un groupe incluant Israël, un contexte qui pose un dilemme éthique et politique. Gabriele Gravina, président de la FIGC, a été clair : « Nous sommes tombés dans le groupe d’Israël, ne pas jouer signifie ne pas aller au Mondial et cela doit être dit clairement ». Pour lui, le risque sportif prime sur les tensions géopolitiques, et la non-participation mettrait l’Italie hors course pour la compétition.

Gravina rappelle toutefois la position de Gennaro Gattuso, sélectionneur national : « Nous sommes des hommes et des citoyens, nous sommes attristés par ce qui se passe en Palestine. Mais notre monde est celui de la pacification, qui abat les murs et unit. » Ainsi, jouer reste un acte de responsabilité sportive et symbolique, malgré l’indignation face aux violences.

La FIGC se trouve donc dans un véritable cul-de-sac : ne pas se présenter est impensable, mais tenter d’influencer une suspension d’Israël serait perçu comme une manœuvre pour obtenir un avantage sportif. Gravina souligne également l’absence d’une sensibilité politique européenne commune, malgré un début de changement observé dans la position de l’Espagne.

Pour gérer ce dilemme, l’Italie maintient le dialogue avec les instances locales et l’UEFA. Gravina précise : « Nous sommes en contact étroit avec le ministère de l’Intérieur, nous avons toujours fait preuve de sensibilité, et nous la recueillons également auprès de l’opinion publique. Nous activerons quelques initiatives humanitaires. »