Olympique-et-Lyonnais
·24 de setembro de 2025
OL : en Ligue Europa, un subtil dosage à trouver

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·24 de setembro de 2025
La saison passée, le premier match s’était joué sans la présence de certains supporters à Décines. Cette saison, c’est aux Pays-Bas que l’OL va lancer sa campagne européenne. Si le parfum d’une Coupe d’Europe embaumera Lyon dans une semaine avec la venue du RB Salzbourg, il existe forcément un sentiment d’impatience chez les joueurs lyonnais. Ce n’est certes pas la Ligue des champions après la sixième place en Ligue 1 l’an passé, mais la Ligue Europa garde un certain prestige. D’autant avec la jeunesse qui peut composer ce groupe lyonnais.
Pour beaucoup, ce sera tout simplement une première et donc un savoureux mélange entre excitation et appréhension du moment. On ne promet pas l’enfer au Stadion Galgenwaard, mais, comme dans n’importe quelle situation, une première fois marque. À Utrecht, il faudra malgré tout bien lancer cette nouvelle campagne européenne, afin de se mettre dans les meilleures dispositions.
Il n’y a qu’à prendre l’exemple de la saison passée pour comprendre qu’un départ réussi permet d’enlever quelques épines du pied. Nicolas Puydebois et Enzo Reale en ont bien parlé lundi dans "Tant qu’il y aura des Gones", un bon démarrage facilitera la gestion de l’effectif à Paulo Fonseca. Avec le retour de la Ligue Europa, c’est aussi celui des cadences rythmées du calendrier et l’OL va devoir réussir à gérer au mieux ces périodes.
Depuis quelques jours, la question est de savoir si la jeunesse peut prendre le pouvoir avec cette Coupe d’Europe. Pour nos consultants, la posture est plutôt claire. "Il est bien plus facile de lancer des jeunes sur les postes offensifs. Il y a moins de risques que derrière. Rater des occasions est moins dérangeant que faire une boulette derrière. Ce serait plus de pression pour un Barisic que pour un Molebe", note l’ancien gardien triple champion de France.
Avec les deux joueurs cités, Alejandro Gomes Rodriguez, Mathys De Carvalho ou encore Afonso Moreira postulent pour gratter des minutes à Utrecht et en Ligue Europa de manière générale. Avec une utilisation au compte-goutte ? "Je lancerai deux ou trois jeunes tout en gardant une certaine ossature. Mais je ferai reposer les plus anciens."
Ce serait la meilleure des solutions afin de garder un savant dosage entre ambition affichée et volonté d’en profiter pour faire tourner. Depuis quelques journées, la question de l’apport du banc de l’OL est sujette à débat. Toutefois, certains attendent d’avoir leur chance pour montrer qu’ils peuvent certainement faire mieux que sur quinze ou vingt minutes de jeu. On pense notamment à Pavel Sulc, qui a un certain pedigree sur la scène continentale (37 matchs, 7 buts et 7 passes) et pour qui ces rendez-vous peuvent représenter un bon moyen d’expression.
Avec l’Académie, le talent est là, mais faut-il directement le lancer, au risque de brûler les ailes de certains ? "Au risque de jouer au vieux con, je me souviens d’un match en décembre où Paul Le Guen nous avait lancés et avait aligné beaucoup de jeunes. On avait mis 5-0 et on n’avait pas plus d’expérience que ceux d’aujourd’hui", souligne Puydebois. C’est le difficile jeu d’équilibre que va devoir trouver Paulo Fonseca.
Car, hormis l’international tchèque, l’entraîneur portugais ne peut pas forcément compter sur de l’expérience venue du banc, Rachid Ghezzal n’étant pas inscrit pour cette phase de ligue, après son arrivée tardive. Sur le papier, le seul avantage pour l’OL est d’avoir des adversaires qui semblent largement abordables. De quoi permettre plus facilement ce mix anciens - jeunes ?