OnzeMondial
·20 de agosto de 2025
OM : "une scène de chaos", Benatia sort à son tour du silence sur l'incident Rabiot-Rowe

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·20 de agosto de 2025
Medhi Benatia, le directeur du football de l'Olympique de Marseille, a lui aussi évoqué le clash entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. Une décision qu'il regrette bien évidemment mais nécessaire pour le club selon lui.
Après Pablo Longoria, c'est au tour de Medhi Benatia de prendre la parole. Dans un entretien accordé à RMC Sport, le directeur du football de l'OM a donné sa version des faits sur la décision prise par le club à l'encontre d'Adrien Rabiot et de Jonathan Rowe : "Le vestiaire c'est sacré et c'est pourquoi on a essayé avec toute notre force… Et je pense que vous le savez bien, et les autres journalistes aussi le savent… Sur les 24-48 heures qui ont succédé, donc, à cet épisode malheureux, on a essayé de calmer un petit peu les choses, d'expliquer qu'il y a eu, oui, des débordements, oui des échauffourées, mais qu'il ne fallait pas non plus en faire une affaire d'État" a-t-il dans un premier temps commencé.
Il a ensuite poursuivi : "Il n'y a pas eu d'excuses de ce côté-là aussi bien le samedi que le dimanche et on a convoqué donc les deux joueurs avec Pablo le lundi dans l'après-midi avant qu'on explique dans une réunion avec la présence du coach, de tous les joueurs, de Pablo et moi-même, qu'on explique donc les sanctions qu'on avait décidé de prendre à l'encontre de ces deux joueurs-là."
"On connaît un petit peu toute la frustration que peut engendrer ce genre de matchs et ce genre de résultats. Mais quand le ton monte, quand tu arrives à ce genre d'énervement, normalement il y a toujours un petit peu de joueurs, voilà, de cadres qui se lèvent et qui séparent. Et malheureusement ce n'est pas arrivé et ça a été au contact physique, à l'agression physique. Et ça dans un vestiaire de football, en tout cas à l’Olympique de Marseille, on considère que ça ne peut pas arriver. Donc ça c'est un acte qui est malheureux" a-t-il déploré.
Une situation bien évidemment regrettable pour le club : "On a décidé de prendre des sanctions qui étaient certes fortes, mais je pense que les premiers punis c'est nous, c'est le club. Parce qu'aujourd'hui tu perds deux joueurs. Dont un jeune espoir qui était certes un petit peu pressenti sur le marché des transferts effectivement par rapport à l'arrivée de Paixão. On en a déjà parlé mais forcément ça a accéléré les choses. Et puis tu perds peut-être ton meilleur joueur ou en tout cas le meilleur joueur de la saison dernière. Quelqu'un qui moi personnellement si je dois être honnête comme j'ai toujours été, que j'adore, je l'adorais, et je l'adore aujourd'hui, que ce soit bien clair, comme homme, comme joueur de foot. Mais quand il y a des comportements comme ça, tu ne peux pas laisser passer."
Le Marocain a ensuite fait des révélations glaçantes : "Le coach arrive, moi j'étais présent, normalement tu reprends le calme, le coach prend la parole. Et puis voilà, il reste encore des matchs et la saison vient de démarrer. Là non, là on est parti sur affrontements physiques, coups de poing. C'est des choses, on a un petit malheureusement qui en plus à ce moment-là fait une sorte de malaise vagal, le petit Bakola exactement, qui tombe par terre, et tout ça dans un vestiaire, une scène de chaos, moi je n'ai jamais vu ça (...) Tu ne peux pas arriver à une agression physique, un coup de poing dans la bouche et machin, et truc, et la sécurité qui vient pour te séparer, mais on est où? On est là pour faire du football."
Enfin, il a conclu : "À un moment donné, quand t'es à l'Olympique de Marseille, tu dois mettre de côté l'attachement, la qualité des joueurs ou quoi que ce soit… t'essayes en tout cas depuis le début, je pense, c'est ce que Pablo dit depuis le départ, de mettre un petit peu l'institution tout en haut et de remettre des règles (...) À un moment donné, je pense que tous les êtres humains peuvent être amenés à se tromper, à avoir des agissements parfois où tu vas en faute. Mais là, la faute, elle est beaucoup trop grave. Elle est beaucoup trop grave pour un club de foot."
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