« Pas d’excuse, c’est de notre faute » juge Aïssa Mandi après Montpellier HSC – LOSC | OneFootball

Membre expérimenté du vestiaire, Aïssa Mandi avait du mal à digérer le résultat nul à Montpellier (2-2), et ce, plusieurs dizaines de minutes après le coup de sifflet final.

Préféré à Thomas Meunier, Aïssa Mandi a parfaitement rempli son rôle en muselant Arnaud Nordin sur le côté. Le Montpelliérain a été invisible, hormis lors d’un cafouillage dans la surface en fin de match. Ce dernier aboutissait par une nouvelle égalisation (2-2) dans les arrêts de jeu. Ce dénouement a eu le don d’agacer l’international algérien : « C’est un mélange de déception et de frustration, vous l’imaginez bien. En plus, c’est la deuxième fois à l’extérieur (après Nice, 2-2). C’est un point sur lequel on doit s’améliorer, débute-il, refusant de baisser les bras. Il ne faut surtout pas s’y faire, surtout ne pas se résigner. On a beaucoup d’axes de progression, et notamment celui-là. Cela nous est arrivé pas mal de fois (de se faire rattraper, ndlr). On doit être optimiste, regarder ce qui n’a pas été, se parler et travailler. Il faut aller de l’avant pour ne pas que cela arrive une nouvelle fois », insiste-t-il en zone mixte, à notre micro.

« Je ne pense pas que l’on soit tombé dans leur piège, jugeait-il, malgré le combat livré et les multiples échauffourées ayant freiné l’avancée des débats. On a essayé de jouer notre jeu. Il y a peut-être eu un peu d’incompréhension parce que 13 minutes de temps additionnel, ça fait beaucoup quand même. Mais même s’il y a 20 minutes de plus, on se doit de faire mieux, de tenir, de ne pas encaisser de buts. C’est en grande partie de notre faute et on ne va pas se cacher derrière des excuses, rétorquait Aïssa Mandi. On maîtrisait le match à cinq minutes de la fin, donc on peut encore le faire les cinq suivantes. Là, il y a eu pas mal de réussite sur le but avec des contres favorables, mais lorsque ça arrive plusieurs fois, c’est que l’on a des choses à améliorer. »

Ce genre de scénarios se répète effectivement depuis de longs mois et, dans la plupart des cas, le LOSC se retrouvait en position favorable avant le coup d’envoi, capable de se hisser sur le podium (ou presque) en cas de bon résultat. Une nouvelle fois, ses hommes ont manqué cette marche. Pour autant, nouveau venu dans le Nord, Aïssa Mandi n’a pas eu la sensation que cette donnée traînait dans l’esprit de ses coéquipiers : « Je ne pense pas que cela a pu jouer dans les têtes, surtout qu’à ce moment là, la majorité du temps était passée. On avait bien fait les choses jusqu’ici. Il ne restait que cinq minutes. On aurait aussi pu tuer le match, c’est l’autre possibilité pour éviter ce genre de scénarios », conclut-il ainsi avant de filer. Il était rattrapé par la patrouille, étant le dernier lillois encore présent dans les vestiaires puis dans les couloirs du Stade de la Mosson.