Le Petit Lillois
·02 de dezembro de 2024
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Aux premières loges pour analyser la faillite des siens en fin de match à Montpellier (2-2), Bruno Genesio souhaite désormais s’attaquer au problème à la racine. Les prochaines semaines risquent d’être chargées du côté du LOSC.
« À nous de trouver les solutions pour gérer ce problème (le fait de prendre des buts en fin de match, ndlr), parce que c’en est un », pointait du doigt Bruno Genesio au coup de sifflet final, suite au nul concédé par le LOSC à Montpellier (2-2) et un but inscrit par Arnaud Nordin dans les arrêts de jeu (90+4′). Le technicien lillois est prêt à s’attaquer au problème. Ce dernier s’est trop répété, comme ce fut déjà le cas au cours de la saison passée : « Lorsque j’ai analysé l’équipe l’année dernière, il y avait déjà ce genre de problèmes sur quelques matchs, admet-il. Je pense que mentalement, il faut que l’on arrive à switcher. Ne pas jouer pour ne pas encaisser de buts, mais jouer jusqu’au bout notre jeu. Garder le ballon dans les zones hautes, provoquer des fautes… Et non pas rentrer dans un combat comme ça l’a été en deuxième mi-temps en rendant des ballons et en donnant des munitions à l’adversaire », s’agaçait-il encore.
« Je crois que l’on doit grandir, reconnait l’entraîneur lillois qui enregistre tout de même, avec le LOSC, un treizième match de rang sans défaite toutes compétitions confondues. Lors des matchs qui ne sont pas les plus faciles à jouer, il faut faire beaucoup mieux dans notre jeu et dans ce que l’on sait faire pour s’éviter ces désagréments en fin de match. Il va falloir tirer les bons enseignements de ce match. Comprendre pourquoi on a arrêté de jouer en deuxième mi-temps pour faire du hourra football, ce qui n’est pas notre jeu. Comprendre pourquoi l’on n’est pas capable de gagner un match lorsque l’on est un peu moins bien », insiste Bruno Genesio en conférence de presse.
À l’image de Lucas Chevalier, le technicien aux origines italiennes souhaite viser le plus haut possible, en Ligue des Champions comme en championnat, et ce n’est pas de cette façon, en laissant filer des points en fin de partie contre des adversaires plus faibles sur le papier, qu’il sera possible d’atteindre ces ambitions : « Gagner ce genre de matchs en étant moins bien, c’est ce qui permet de jouer le haut de tableau. On sait très bien que l’on ne peut pas maîtriser tout, tout le temps, à tous les matchs. Mais il faut savoir gagner ces matchs lorsque la qualité n’est pas au rendez-vous. C’est l’apanage des grandes équipes », a ainsi conclu Bruno Genesio, quittant, sans le sourire, ensuite rapidement les entrailles du Stade de la Mosson.