Pourquoi le Zimbabwe a nommé un coach de la PSL avant le choc contre Bafana | OneFootball

Interview

Le sélectionneur zimbabwéen explique le choix d’un technicien de la PSL avant d’affronter les Bafana

Photo: Zimbabwe national team head coach Michael Nees

Le sélectionneur de l’équipe nationale du Zimbabwe, Michael Nees, a expliqué pourquoi il a fait appel à Kaitano Tembo avant d’affronter les Bafana Bafana lors des qualifications pour la Coupe du monde de la FIFA au Moses Mabhida Stadium, ce vendredi.

Le technicien zimbabwéen a attiré Tembo, qui officie à Sekhukhune United, après la démission de l’adjoint Takesure Chiragwi, écarté de son poste pour des raisons disciplinaires suite à une gifle infligée à son propre joueur lors d’un match de la PSL zimbabwéenne samedi dernier.

Nees confie qu’il courtisait Tembo depuis sa prise de fonction, mettant en avant la parfaite connaissance du football sud-africain de l’ancien entraîneur de SuperSport United, Richards Bay et Sekhukhune.

« J’ai fait venir Kaitano, en réalité le projet remonte à l’année dernière quand j’ai commencé [mon mandat], mais il était dans son club avec le statut d’entraîneur principal et il n’a pas pu obtenir une libération totale pour les qualifications à la Coupe du monde de la FIFA », a expliqué le patron des Warriors.

« Cela aurait été un peu compliqué pour lui, alors nous avons reporté. Nous sommes restés en contact, mais il était clair entre nous deux qu’avec un tirage contre l’Afrique du Sud, ce sujet allait devenir brûlant dans l’année et il fallait juste saisir le bon moment.

« Je pense que le timing était parfait quand j’ai proposé cela avant ce match — nous affrontons l’Afrique du Sud deux fois en deux mois et demi. Il connaît le football sud-africain sur le bout des doigts, je crois qu’il a vécu ici pendant 27 ans. »

Le technicien allemand a poursuivi en révélant que lui et Tembo se connaissent depuis longtemps, soulignant qu’avec sa venue, ajoutée à celle de joueurs ayant déjà évolué en Afrique du Sud, les Warriors disposent d’un véritable arsenal offensif.

« Je pense que nous avons 14 joueurs qui ont déjà joué ou ont des liens avec l’Afrique du Sud, en plus de Kaitano et moi. J’ai travaillé quatre ans à la Fédération sud-africaine de football (SAFA), donc nous avons une excellente connaissance du terrain.

« Au-delà de sa connaissance de l’Afrique du Sud, Kaitano apporte une autre dimension. C’est un coach expérimenté, très respecté aussi en tant qu’ancien joueur, une personne loyale. Sa manière de jouer est également un atout. »

« Je connais Kaitano depuis 2003, quand nous nous affrontions, moi comme coach, puis il a suivi mes formations d’entraîneur pendant que j’étais à la Fédération sud-africaine de football, et nous sommes toujours restés en contact. »