PSG – Strasbourg : Luis Enrique découpe sa défense, un coupable tout désigné | OneFootball

Le PSG a évité le pire face à Strasbourg vendredi soir (3-3), mais ce nul a laissé un goût amer à Luis Enrique, visiblement perturbé.

L’entraîneur espagnol n’a pas caché sa frustration après la prestation défensive de son équipe, incapable de contenir les offensives alsaciennes. Si le PSG a sauvé un point au courage, c’est bien l’arrière-garde qui concentre les critiques, et notamment Lucas Beraldo, pointé du doigt par la presse.

Dès le coup de sifflet final, Luis Enrique a donné le ton. « Aucun entraîneur ne prend du plaisir quand il encaisse trois buts », a-t-il lâché, visiblement contrarié. Pour lui, le problème ne vient pas uniquement de la fatigue post-trêve internationale, mais d’un vrai manque de rigueur défensive. « On a bien commencé, mais la fin de première période a été la pire. On a souffert, et ça a été compliqué. En seconde période, l’intensité était meilleure, mais encaisser trois buts reste inacceptable. » Des mots durs, mais révélateurs d’une colère froide, surtout envers une défense dépassée par la vivacité strasbourgeoise.

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Beraldo prend très cher dans la presse

Le coach parisien a d’ailleurs souligné la qualité de l’adversaire. « Strasbourg est l’une des meilleures équipes de Ligue 1, j’aime leur manière de jouer. » Une manière de reconnaître la valeur de l’opposition tout en rappelant que son équipe a failli dans les fondamentaux. Sur le terrain, le constat est sévère : Paris a plié en 23 minutes, encaissant trois buts avant de réagir. Et si l’ensemble du bloc défensif est critiqué, un joueur semble cristalliser les reproches : Lucas Beraldo. Le jeune défenseur brésilien a vécu une soirée cauchemardesque, incapable de contenir l’intenable Panichelli.

Les notes des médias traduisent ce verdict sans appel. L’Équipe lui attribue un 3/10, pointant « des difficultés dans les duels et les mêmes limites qu’à son arrivée ». Malgré quelques relances inspirées – notamment celle à l’origine du penalty – Beraldo « a trop souffert face à Panichelli », précise le quotidien. Culture PSG n’est guère plus indulgent avec un 4/10, évoquant « un joueur au supplice malgré quelques éclairs techniques ». Ce match nul, loin d’être anodin, pourrait donc laisser des traces dans la hiérarchie défensive du PSG.

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