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·23 de novembro de 2024
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Plombé par son manque d’efficacité dans les deux surfaces illustré par certaines individualités, un RC Lens au double visage a chuté contre Marseille (1-3). De 3 à 6, découvrez nos notes après cette rencontre de la 12e journée de Ligue 1.
Si le RC Lens a commencé sa rencontre tambour battant, il peut remercier Adrien Thomasson (6). Omniprésent à la récupération, agressif sur le porteur de balle et dangereux avec le ballon, le milieu lensois a été l’alpha et l’oméga des Sang et Or. Son centre pour Deiver Machado aurait mérité de finir au fond (3′), tout comme son service pour M’Bala Nzola (7′), encore remuant mais brouillon. S’il est peu à peu rentré dans le rang et que son corner mal ajusté est à l’origine du but du break de l’OM (0-2, 57′), il n’en demeure pas moins l’un des Lensois les plus en vue jusqu’à sa sortie dans la foulée (58′)
Incertain avant la rencontre, Przemysław Frankowski (6) n’a rien laissé transparaître de ses potentielles douleurs. Le Polonais a eu un gros abattage des deux côtés du terrain dans son couloir droit. Il est à l’origine de l’énorme occasion de Machado grâce à son bon pressing (3′) et aurait pu être passeur décisif si Facundo Medina avait cadré sa tête (26′). Défensivement, sa bonne couverture de la profondeur (16′) et son retour salvateur sur Adrien Rabiot (71′) ont confirmé sa bonne prestation d’ensemble.
D’ordinaire si irréprochable, Brice Samba (3) a connu un sérieux jour sans face à son club post-formateur. S’il n’est pas forcément à mettre en cause sur les deux premiers buts, il est le principal fautif sur le troisième. Après avoir éprouvé de grandes difficultés à organiser son mur, il est mal placé et ouvre l’espace avant d’être pris à défaut par le coup franc de Pierre-Emile Hojberg, qui a préféré contourner le mur et surprendre un Brice Samba au temps de réaction discutable (1-3, 89′). Jamais vraiment mis à contribution durant le reste de la rencontre, il n’a tout simplement pas été décisif.
Baptiste Fernandez/Icon Sport
Ce n’est pas avec ce genre de prestation que David Pereira da Costa (3) va marquer des points dans la rude concurrence au poste de numéro 10 et convaincre le RC Lens de le conserver cet hiver. En soutien de M’Bala Nzola et Florian Sotoca, le petit prince de la Gaillette a été éminemment discret. Le Portugais n’a touché que 21 petits ballons sans jamais peser sur la rencontre. Son bilan aurait pu être tout autre s’il avait transformé son face-à-face, mais il a placé un plat du pied axial manquant cruellement de conviction. Symptomatique du manque de réalisme chronique de son équipe.
Combien de temps ressassera-t-il cette énorme situation ? Seul au second poteau, face à un but vide, Deiver Machado (3) n’a pas osé mettre sa tête en opposition pour ouvrir le score (3′), préférant laisser filer le centre parfait d’Adrien Thomasson. Une séquence qui l’a peut-être mis dans la nasse, le Colombien ne parvenant jamais vraiment à relever la tête. Le piston gauche a manqué de justesse dans tout ce qu’il a tenté (12 pertes de balle, 2 duels remportés sur 8 disputés). Pris par le mouvement et la passe de Neal Maupay sur le but du break (0-2, 57′), comme un symbole d’une soirée où rien n’aura vraiment tourné rond.
Hamzat Ojediran (4) a été au diapason d’Adrien Thomasson et du RC Lens dans l’impact et l’agressivité au début de match. Mais le Nigérian s’est trop rapidement éteint, n’ayant que très peu d’influence sur le déroulé de la rencontre. Surtout, sur l’ouverture du score, il ne suit pas la course de Valentin Rongier qui se retrouve seul dans la surface (0-1, 49′). Une frappe lointaine mais totalement dévissée (35′) et une agressivité souvent dans l’excès.
Samba (3) – Sarr (4), Danso (5), Medina (5) – Frankowski (6), Thomasson (6), Ojediran (4), Machado (3) – Pereira da Costa (3) – Sotoca (5), Nzola (4)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport