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·29 de novembro de 2024
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Assez largement supérieur à son adversaire du soir, le RC Lens s’est défait de Reims (0-2) en s’en remettant à un Adrien Thomasson omniprésent et une efficacité dans les deux surfaces retrouvée. De 4 à 8, découvrez nos notes après cette rencontre de la 13e journée de Ligue 1.
Et si c’était lui, l’homme du premier trimestre lensois ? En ce vendredi soir, Adrien Thomasson (8) est en tout cas intouchable. Comme à chaque match, il a été le moteur du RC Lens et a donné le ton d’emblée par son abattage, son volume et son agressivité. Au total, le milieu a remporté 13 duels (!) sur 21 disputés, en apportant aussi bien dans les phases de pressing haut que dans la protection de sa surface. Cerise sur le gâteau, il vient parfaire sa prestation d’un but aussi important que sublime, en enchaînant bien en demi-volée pour mettre sur les bons rails le RC Lens (0-1, 23′). Un match en forme de confirmation.
Dans la concurrence perpétuelle avec David Pereira da Costa et Anass Zaroury, Angelo Fulgini (6) a sans doute marqué de gros points à Reims. Toujours numéro 10, il avait néanmoins des repères un poil différents avec la réorganisation tactique du RC Lens en 4-2-3-1. Sans être perturbé, bien au contraire. Très présent dans le quadrillage défensif de son équipe en venant presser aux côtés de M’Bala Nzola, il est aussi passeur décisif pour l’Angolais sur le but du break qui vient sceller la victoire (0-2, 61′). Leader technique jusqu’à sa sortir pour l’énergique Hamzat Ojediran (76′).
Baptiste Fernandez/Icon Sport
Il lui fallait prouver qu’il ne jouait pas en « moon boots ». Critiqué ces derniers jours pour son manque de finesse technique à la finition, M’Bala Nzola (6) a longtemps cru conforter ses détracteurs avec son improbable face-à-face manqué d’un piqué très mal réalisé (59′), après des premières tentatives moins évidentes (3′, 55′). Il n’a toutefois pas tarder à réagir en faisant parler sa puissance dans la surface avant de tromper Yehvann Diouf (0-2, 61′), tout en ayant montré sa science des déplacements et son bon jeu de remise – malgré un certain déchet technique ponctuel – durant la rencontre.
Peu mis à contribution, Brice Samba (6) a répondu présent lorsqu’il le fallait. Présent sur les centres rémois (10′, 12′), il a surtout brillé sur sa ligne en étant réactif sur la frappe en pivot de Keito Nakamura (41′) et en gérant bien son face-à-face contre Junya Ito (73′). Solide et leader d’une arrière-garde à l’assise retrouvée, il a remis les pendules après une prestation décevante face à l’OM.
Baptiste Fernandez/Icon Sport
Entré à la mi-temps en lieu et place d’un Andy Diouf (5) intéressant par séquences mais au bord de l’expulsion avant la pause, Neil El Aynaoui (6) a bien suppléé l’habituel titulaire. Par son dynamisme, son activité à la récupération, ses prises de responsabilités à la construction et ses projections, le Marocain a permis au RC Lens d’assoir sa domination dans l’entrejeu en étant une des plaques tournantes des Sang et Or (42 touches en 45 minutes).
Alors qu’on le croyait piston gauche, comme contre Lille, Anass Zaroury (4) était finalement ailier gauche dans le 4-2-3-1 lensois. Des conditions à priori idéales pour exprimer au mieux sa créativité et sa capacité d’élimination, mais que le Marocain n’a pas su afficher sur la durée. S’il a commencé la rencontre de manière assez active, en faisant des différences avec ballon (3′, 6′, 14′) et en étant impactant dans le pressing, il s’est rapidement éteint en traversant la rencontre comme une âme en peine jusqu’à sa sortie pour Deiver Machado (78′), victime de cette réorganisation tactique.
Samba (6) – Frankowski (6), Danso (6), Khusanov (5), Medina (6) – Thomasson (8), Diouf (5) puis El Aynaoui (6) – Zaroury (4), Fulgini (6), Labeau-Lascary (5) – Nzola (6)
Enzo PAILOT
Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport