Sarah Cambot, Faustine Bataillard et Marc-Antoine Brihat avant #ASSEOL | OneFootball

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·21 de março de 2025

Sarah Cambot, Faustine Bataillard et Marc-Antoine Brihat avant #ASSEOL

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Le groupe disponible

Marc-Antoine Brihat : J’ai quelques petits bobos. On a dû s'adapter avec Fiona (Bogi) cette semaine. Globalement, je récupère tout le monde avec le retour de Solène (Champagnac) qui était suspendue la semaine dernière.

Évoluer à Geoffroy-Guichard

Marc-Antoine Brihat : C'est toujours un plaisir ! Nous avions aussi eu cette chance de les recevoir ici l'an passé. Ça avait été une belle fête avec un record d’affluence. Cette saison, nous avons fauté au match aller, mais le groupe a à cœur de réagir et de montrer une belle image. Même si nous n’avons pas forcément de résultats, nous sommes sur une bonne dynamique. On perd sur la fin de match face au Paris SG (en Coupe de France), de même contre Montpellier. On sait que c’est un adversaire qui va être difficile à accrocher. Néanmoins, on va donner le maximum pour essayer d’aller chercher quelque chose et de les faire douter le plus longtemps possible.


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Sarah Cambot : C'est une fierté. On remercie le club de mettre à disposition les installations. Certes, le terrain est plus grand, les repères ne sont pas les mêmes. Au Salif-Keita, nous avons nos habitudes : on s’y entraîne et on y joue presque tous nos matchs. Il faut le prendre comme une chance ; on va essayer de faire plaisir aux supporters. C’est une belle opportunité.

Le match aller en tête

Marc-Antoine Brihat : Ça nous suivra tout au long de la saison. Il faut être capable de réagir. On peut faire une erreur, mais si ça se reproduit, c’est que l’on n’en a pas tiré les enseignements. On en a parlé tout au long de la semaine. Le groupe a forcément cette volonté de réagir suite à cette fessée.

Faustine Bataillard : Je n’avais pas pu jouer, car j’étais suspendue, mais j’étais en tribune. Je l’ai vécu avec le groupe puisque j’avais travaillé toute la semaine avec les filles. On n’a pas le droit de perdre de cette manière et avec ce score. Ça nous suivra.

Sarah Cambot : Ça nous suivra tout au long de notre carrière, pas seulement sur la saison. La fierté a été touchée et c'est difficile à vivre pour nous comme pour les supporters. On doit mieux faire et surtout réagir, montrer que ce n'était pas notre vrai visage à l’aller. On y était, on a porté ces couleurs qu’on n’a pas honorées, il ne faut pas l'oublier, mais il ne faut pas s’arrêter à cette image-là. Il faut prouver qu’on est capable de beaucoup mieux. On se doit de faire beaucoup mieux. On se concentre sur le match qui arrive, c’est celui qui va rester dans les mémoires à court terme.

Un non-Derby ?

Marc-Antoine Brihat : C'est et ça reste un match important mais la notion de Derby chez les féminines est complètement différente. Il ne faut pas oublier que Lyon, c’est plus de 40 saisons en D1, sept victoires en Ligue des Champions, et de nombreux titres en championnat. Aujourd’hui, l’AS Saint-Étienne vit sa deuxième saison en D1, et l’objectif est de se maintenir : c’est la priorité. L’écart actuel est énorme et il faut en avoir conscience. Ça n’empêche pas que nous allons donner le maximum pour proposer du contenu et, si possible, aller chercher un résultat. Il va falloir être généreuses défensivement, être costauds, rigoureuses, à l’image de ce que nous avons montré face au Paris SG. Nous avons prouvé que sur un match, nous étions capables de rivaliser lorsque nous mettons les bons ingrédients. Les bons ingrédients, c’est de faire preuve d’abnégation, de courage, de force mentale et d’être capables de réagir.

Il faut se fixer des objectifs réalisables sur le court terme et avancer au fur et à mesure. Sur l’entame déjà, sur le premier quart d’heure, être capable d’être actives. La saison dernière, nous avions été capables de marquer un but ici pour revenir à 2-1 face à Lyon.

S’appuyer sur la Coupe de France

Sarah Cambot : Oui, évidemment, je pense que le match face au Paris SG est le match référence en termes de générosité et de solidarité. On était soudées. Je ne sais si c’était l’enjeu ou parce que c’était Paris, mais on dégageait un collectif fort. Cela nous avait fait du bien mentalement, car le match face au Havre avait été difficile à vivre et à encaisser. La Coupe de France nous a redonné un bel élan. Il faudra s’appuyer sur la confrontation face à Paris pour ce match, parce que c’est du même calibre, même si Lyon est aujourd’hui supérieur au classement. Il va falloir donner encore un peu plus ; c’est un cran au-dessus.

... et la belle prestation à Montpellier

Marc-Antoine Brihat : La prestation collective m’a plu. J’ai dû m’adapter à la suspension de Solène (Champagnac) et je savais que Sarah (Cambot) avait la capacité à prendre cette place, un peu plus bas, et elle l’a bien démontré. Je n’étais pas surpris. Elle est capable de s’adapter. J’en ai déjà parlé avec Sarah, elle est dure avec elle-même. Il faut qu’elle continue à avancer, à progresser, car c’est une joueuse de qualité, énormément utile et écoutée dans le groupe : c’est une cadre. Je ne sais pas comment je vais l’utiliser dans les matchs à venir, mais je sais qu’elle peut avoir cette habileté à évoluer un peu plus bas ou plus haut en fonction des attentes, des adversaires ou des blessées et suspendues.

Sarah Cambot : Ce n’était pas mon poste habituel. Je ne sais pas si c'est mon match le plus abouti, mais le coach était content de ma prestation. Personnellement, j’ai trouvé avoir perdu pas mal de ballons. La globalité du match est bonne à un poste que je ne connaissais pas. J’ai essayé de faire ce qu’on me demandait : jouer vers l’avant, aider Faustine derrière. J’ai fait ce que je pouvais. Ça s’est plutôt bien passé, mais dire que c’était ma prestation la plus aboutie, je ne sais pas.

Faustine Bataillard : J'ai bien vécu cette association au milieu de terrain avec Sarah. On en avait parlé avant le match. C'est une cadre et on a beaucoup communiqué sur le terrain pour que ça se passe bien. Je ne sais pas qui a donné le plus de conseils à l'autre, mais elle a indéniablement plus d'expérience.

La dissolution des groupes de supporters

Faustine Bataillard : J’espère que ça ne se fera pas. Ça serait une très mauvaise chose, pour tous les clubs et pas seulement pour l’AS Saint-Étienne car d’autres groupes de supporters sont concernés. Saint-Étienne ne serait pas aussi grand sans ses supporters.Sarah Cambot : C’est difficile pour moi de m'exprimer sur le sujet. Je vois les groupes de supporters à travers les matchs des garçons. Je ne connais pas l’historique donc je ne veux pas m’aventurer mais si ces deux kops n’existaient plus, ce serait triste, il n’y aurait plus cet engouement et la même saveur de venir au stade. On vient pour voir le match, mais on vit à travers leurs chants.Marc-Antoine Brihat : Je suis un passionné des Verts. Je venais au club quand j’étais gamin et j’ai la chance aujourd’hui d’y entrainer. Quand j'étais gamin, les tribunes étaient la première chose que je regardais car elles sont magnifiques. Elle procure des émotions, d’autant plus à Saint-Étienne. Il faut garder ces Kops, cela fait partie de la vie du club et la vie du football français. J’ai du mal à imaginer ce club sans ses supporters.

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