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·20 de setembro de 2024
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Julien Stéphan a expliqué cette semaine avoir opté pour un 3-4-3 notamment en raison du manque de leadership dégagé par son équipe face à Strasbourg et Reims. Mais alors, qui (…)
Julien Stéphan a expliqué cette semaine avoir opté pour un 3-4-3 notamment en raison du manque de leadership dégagé par son équipe face à Strasbourg et Reims. Mais alors, qui pour incarner ce rôle au Stade rennais ?
La victoire face à Montpellier demandera confirmation mais le Stade rennais semble s’être remis en ordre de marche après avoir concédé deux défaites à l’extérieur. Au Roazhon Park samedi, Lens se présente comme un adversaire sérieux, avant pour Rennes de retrouver Paris puis Monaco. Il s’agira là de voir émerger les nouveaux leaders du SRFC, puisque faute de pistes concluantes face à Strasbourg et Reims, Julien Stéphan avait opté pour un 3-4-3 lui permettant d’aligner ses hommes forts, les leaders potentiels.
Il a beaucoup été question de « leadership » jeudi en conférence de presse. L’entraineur en distingue trois formes. « Le leadership vocal qui aura une certain incidence sur le groupe pour replacer, parfois engueuler, rassurer. Ensuite le leadership d’efforts, ceux qui vont montrer l’exemple par l’intensité des courses, la dimension athlétique. Puis le leadership technique : qui dans une situation difficile va pouvoir assumer la prise en charge du jeu et remettre tout le monde dans la marche en avant de l’équipe ».
Il s’agit ensuite « quand on a identifié ces joueurs là, les mettre dans les meilleures dispositions possibles », résume Stéphan, qui tranche également un point : « Il faut trouver des leaders dans chaque ligne ».
Il n’y a qu’un joueur que le coach ait nommé au moment d’évoquer ces profils, Alidu Seidu. Trimballé de postes en postes, le Ghanéen a joué axe gauche de la défense à trois face à Montpellier, là où un seul gaucher existe, Mikayil Faye. Mais l’ancien du Barça semble encore un peu jeune et pas prêt de s’imposer même s’il montre de belles choses à l’entrainement. Dans ce contexte, Seidu pourrait s’imposer, et l’a déjà fait en tant que leader selon son coach. « C’est quelqu’un qui doit avoir cette vocation sur le terrain et dans le quotidien ».
C’est aussi le cas de Lorenz Assignon, placé comme Adrien Truffert dans un rôle de piston lui permettant plus de libertés offensivement, à l’image de sa passe décisive pour Arnaud Kalimuendo dimanche. « Il fait partie de ces joueurs là, par sa fraicheur et son énergie, qui doivent prendre de la place et de la consistance », appuie Stéphan.
On peut également imaginer certaines attentes du staff concernant Leo Ostigard, dur sur l’homme et semblant incarner ce leadership. Mais le Norvégien bêtement suspendu après trois cartons jaunes en trois matchs, pourrait ne pas débuter face à Lens, ou bien retrouver un poste d’axe-axe qui déplacerait Christopher Wooh axe droit, ou le sortirait du onze au bénéfice d’Hans Hateboer.
Là où la concurrence fait rage, c’est également au milieu de terrain où deux postes sont disponibles pour cinq joueurs. Azor Matusiwa, consistant et constant depuis le début de saison, s’est fait une place en ce début de saison, ce qui n’était pas le cas de Baptiste Santamaria. « Il a une expérience de la Ligue 1 et un caractère qui lui permettent de rentrer dans cette case là (de leaders). Mais ce sont toujours le terrain et la performance qui va amener les choses », pointe Stéphan au sujet du joueur qu’il a aligné dimanche.
Victime de la rotation et des choix liés au leadership, Glen Kamara justifie lui aussi d’un vécu lui permettant de prétendre à ce rôle, là où Naouirou Ahamada et Jordan James sont encore jeunes.
Si à chaque ligne les Rennais doivent se montrer, Julien Stéphan affirme notamment que « la ligne des attaquants doit nous permettre de générer du leadership. Dans le pressing, les efforts, et convaincre tout le monde ». En ce sens, les efforts de Ludovic Blas ne sont pas passés inaperçus, alors qu’Amine Gouiri n’a pas débuté face à Montpellier, autre victime collatérale de la rotation.
L’international algérien avait jusque là toujours débuté, et marqué deux buts durant la trêve internationale. « Il a surtout été déçu car il a envie de débuter tous les matchs. Et je suis heureux qu’il ait été déçu, car je ne veux que des compétiteurs dans mon équipe », sourit Stéphan. Enfin, présent devant la presse, Arnaud Kalimuendo a su durant ce moment véhiculer cette envie d’incarner davantage un leader qu’à ses débuts en Rouge et Noir.
« Beaucoup de joueurs sont capables d’être des leaders. Je m’estime en être capable. Ça fait un certain nombre d’années que je suis là. Je connais le club depuis un certain moment. Je peux avoir ce rôle. Mais je ne pense pas que ce soit quelque chose qui puisse se définir. C’est quelque chose qui se prend », affirme le principal intéressé. « Il y a beaucoup de joueurs qui sont venus dont on attend là-dessus. Je sais qu’ils sont capables de prendre ce leadership là, mais ça va se faire avec le temps, la confiance entre nous. Ça va forcément arriver à un moment ». Patience donc, encore et toujours.
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