Le Journal du Real
·15 de dezembro de 2025
Xabi Alonso critiqué malgré la victoire du Real Madrid

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·15 de dezembro de 2025

Xabi Alonso a certes réussi à sauver une nouvelle balle de match en s'imposant dans la douleur à Mendizorroza (1-2), mais sa gestion humaine et médiatique commence à fissurer son image publique. Si la victoire permet au Real Madrid de continuer sa poursuite effrénée du FC Barcelone en Liga et offre une bouffée d'oxygène indispensable après une semaine terrible, la manière dont le technicien tolosar a géré l'après-match a choqué certains observateurs influents.
La première erreur majeure, et sans doute la plus dommageable pour l'ambiance du vestiaire, concerne sa critique publique envers un débutant. Lors de sa conférence de presse, l'entraîneur n'a pas hésité à pointer du doigt le jeune Víctor Valdepeñas pour son placement sur le but égalisateur d'Alavés.
Une attitude jugée sévère et déplacée pour un coach réputé protecteur. Antonio Romero, analyste pour l'émission Carrusel Deportivo sur la Cadena SER, a qualifié cette sortie de « maladroite ». Selon lui, il est injuste de charger un canterano qui disputait ses toutes premières minutes avec les pros, d'autant plus que la responsabilité du but est partagée, Antonio Rüdiger couvrant également le hors-jeu sur l'action.
« Je n'aime pas le fait que Xabi Alonso pointe du doigt le jeune pour l'erreur sur le but... Je trouve qu'il a été maladroit et ça ne me plaît pas », a tranché le journaliste. Ce genre de règlement de comptes public risque de fragiliser la confiance des jeunes pousses, pourtant essentielles en cette période d'hécatombe de blessures.
Outre la gestion du cas Valdepeñas, deux autres erreurs ont été soulignées par les experts de la Cadena SER. La deuxième fausse note concerne son changement d'attitude radical vis-à-vis du corps arbitral. Habituellement mesuré, élégant et distant des polémiques, Xabi Alonso est entré dans une guerre ouverte avec les officiels, se plaignant longuement de l'arbitrage de González Fuertes et d'un penalty non sifflé sur Vinicius.
Pour Antonio Romero, cette stratégie de la plainte ne lui correspond pas : « Cela ne ressemble pas à Xabi Alonso d'entrer dans ce tourbillon de protestations ». Même si l'arbitrage a pu être défaillant, cette nervosité trahit une fébrilité inquiétante qui ne colle pas avec le standing et la sérénité attendus sur le banc madrilène.
Enfin, la troisième erreur relevée est la pauvreté de son analyse post-match. Antón Meana, autre journaliste présent, regrette le mutisme tactique de l'entraîneur. Alors qu'il s'était distingué à ses débuts (notamment au Mondial des Clubs) par des explications claires, pédagogiques et fournies, il se contente désormais de réponses courtes, évasives et défensives. « Il n'explique plus les choses, même quand il gagne », déplore le journaliste.
Cette fermeture d'esprit face aux médias est perçue comme un mécanisme de défense face à la pression immense qui pèse sur ses épaules. Conscient que son avenir est discuté et que le jeu de son équipe reste pauvre malgré le succès, Xabi Alonso semble se braquer face aux questions difficiles, oubliant que la pédagogie et la communication sont aussi des devoirs pour l'entraîneur du Real Madrid.









































