Yannick Chandioux évoque un été sans renforts et se projette déjà sur le mercato d’hiver | OneFootball

À quelques heures du choc face au Paris Saint-Germain, prévu ce vendredi soir, Yannick Chandioux s’est présenté en conférence de presse pour faire le point sur la situation du Montpellier Hérault Sport Club Féminines. L’entraîneur est notamment revenu sur un mercato estival marqué par l’absence de recrues, conséquence directe d’une période de transition liée à la vente de la section féminine à Crux Football.

« On a été dans une situation d’attente avant le mercato avec la vente de la section féminine. L’idée, là, n’est pas de se dire “on aurait pu”, mais de travailler pour le mois de janvier et, dans la mesure du possible, se renforcer », explique Yannick Chandioux. Conscient de la complexité de la fenêtre hivernale, il tempère toutefois les attentes : « Le mercato de janvier est compliqué parce qu’il n’y a pas de joueuses à tous les coins de rue. Ça demande du travail, des finances et surtout des opportunités. Il ne faut pas prendre pour prendre… »

Si Montpellier n’a pas enregistré de renforts cet été, les nouveaux dirigeants du MHSC Féminines lui ont promis que les joueuses sollicitées de son effectif ne partiront pas cet hiver. « J’espère que ce sera tenu, il n’y aura pas de départ. Cet été, des joueuses ont été attaquées et l’idée était de ne pas vendre », souligne le coach, satisfait d’avoir pu conserver son groupe.

Malgré un début de saison contrasté, Yannick Chandioux refuse de peindre un tableau trop sombre. « Le tableau n’est pas noir. Il est un peu nuageux, gris, par moments du soleil parce qu’on fait de bons matches », analyse-t-il, confiant dans les capacités de son équipe à prendre un nouvel élan.

Avec l’arrivée des nouveaux propriétaires de Crux Football et l’ouverture prochaine du mercato d’hiver, le MHSC Féminines pourrait enfin disposer de marges de manœuvre pour consolider un effectif ambitieux. D’ici là, place au terrain, avec un déplacement de haute volée face à l’un des cadors du championnat.