"Je me bats pour lui" : l'hommage appuyé de Dayot Upamecano à Didier Deschamps | OneFootball

Au cours d'un long entretien accordé au journal L'Équipe ce mardi 11 novembre, le défenseur de l'équipe de France et du Bayern Munich Dayot Upamecano s'est exprimé sur son sélectionneur Didier Deschamps. Le Bavarois y tient des mots très forts à son sujet.

Dayot Upamecano a clairement pris une autre envergure ces dernières saisons. Et l'actuel défenseur central de l'équipe de France et du Bayern Munich le sait très bien. Du haut de ses 27 ans, le natif d'Evreux continue de franchir des caps à vitesse grand V, au point de faire partie aujourd'hui des meilleurs du monde à son poste. "En tout cas, j'essaye de l'être", répond le Normand, au cours d'un large entretien accordé au journal L'Équipe ce mardi 11 novembre.

"J'essaye d'être un exemple surtout, reprend-t-il. Avec le recul, je sais que je fais partie des meilleurs, comme William (Saliba) ou Ibou (Konaté) en équipe de France, ou Jonathan Tah et Kim Min-Jae au Bayern, qui relèvent la concurrence, ce que j'aime. Mais je sais aussi que j'ai encore à apprendre, à travailler. Je suis à l'écoute", affirme l'international tricolore (34 sélections, 2 buts), logiquement appelé par Didier Deschamps pour la trêve internationale de novembre.

"Je lui en suis reconnaissant"

Sur le point de disputer le match décisif contre l'Ukraine jeudi (20h45) pour valider la qualification à la prochaine Coupe du monde en Amérique du Nord l'été prochain, l'ancien joueur de Salzbourg et Leipzig doit cette progression aux différents coachs qu'il a pu côtoyer dans sa carrière, comme Ralf Rangnick, Julian Nagelsmann et Vincent Kompany. Avec ce dernier, actuellement en poste sur le banc du Bayern, "je sens qu'il a joué à mon poste. Il me prend à part, parfois, me dit 'Dayot, viens dans mon bureau' et me montre des séquences vidéo avec ce que je dois mieux faire", raconte le défenseur formé à Valenciennes.

Dayot Upamecano n'oublie surtout pas non plus de rendre un hommage appuyé aux sélectionneur des Bleus, à l'origine de sa première convocation et de sa première sélection sous le maillot frappé du coq à l'automne 2020. "Le coach m'avait dit, à mes débuts, de contrôler mes émotions et mon agressivité. Il m'a beaucoup parlé, aidé. Je lui en suis reconnaissant. Je me bats pour lui", affirme le Munichois, devenu vice-champion du monde en 2022 et désormais un pion essentiel du onze de départ du patron des Tricolores.

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