La sublime déclaration de De Zerbi à l’OM et au duo Longoria-Benatia | OneFootball

Roberto De Zerbi s'est confié à la presse italienne ces dernières heures. Avec des mots forts sur l'OM, le duo Longoria – Benatia et la bagarre Rabiot – Rowe.

Roberto De Zerbi a livré ces dernières heures au Corriere della Sera une vision du football profondément humaine et sociale. « Pour moi, le football est rédemption sociale. Ce n’a jamais été qu’un divertissement ». Pour le coach de l'OM, le sport a été un moyen de soutenir sa famille. « Le lendemain de la signature de mon premier contrat avec le Milan, j’étais à la banque pour signer le prêt pour acheter la maison de mes parents ». Cette motivation a façonné son approche de l’entraînement. « Avec les joueurs et le staff, si au-delà du respect et de l’estime il y a de l’affection, c’est un mix explosif ».

À Marseille, De Zerbi assure avoir trouvé un club à sa mesure. « Marseille est le poste idéal pour moi, pour les valeurs qu’il donne au football : toutes les contradictions sociales sont oubliées pendant 90 minutes. On le ressent ». Il explique comment il a pu construire la cohésion et le courage, notamment avec le fameux stage de la saison passée. « J’ai emmené les joueurs courir à 5 heures du matin avec le risque de croiser des sangliers… Probablement la chose la plus proche de moi comme personne. J’ai écouté et compris le mal-être des garçons, qui à la maison ne pouvaient pas s’exprimer ».

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« Le rapport le plus beau de ma vie »

Ses méthodes vont au-delà du terrain. Trois réunions ont permis aux joueurs de partager leurs frustrations, écrire leurs valeurs et visionner un film sur les supporters. « Le lendemain, chaque joueur a raconté les valeurs dans lesquelles il se reconnaît, nous les avons écrites et accrochées ; puis nous avons montré un vidéo sur les supporters pour qu’ils comprennent qui ils ont en face ». Par ailleurs, Roberto De Zerbi confie que la relation avec le président Pablo Longoria et le directeur du football Medhi Benatia est centrale. « À Marseille, avec le président Longoria et le directeur Benatia, j’ai construit peut-être le rapport le plus beau de ma vie ».

Cette alliance a permis de gérer des situations délicates comme la désormais célèbre bagarre entre Adrien Rabiot et Jonathan Rowe. « Jamais je n’avais vu une bagarre comme celle-là. Le club a choisi de se passer de Rabiot, qui n’a pas voulu reculer », entraînant également le départ de Rowe. De Zerbi montre qu’il valorise la discipline et l’équité dans le groupe. « Je cherche une connexion, même avec l’environnement ».

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