Les trois blessures qui ont changé la saison du Real Madrid | OneFootball

La saison 2024-2025 du Real Madrid a été profondément marquée par une série de blessures majeures, contraignant Carlo Ancelotti à réinventer son équipe. Les absences prolongées de Dani Carvajal, Eder Militão et Dani Ceballos ont bouleversé les plans du technicien italien, l’obligeant à des ajustements tactiques significatifs.

Dani Carvajal : une défense du Real Madrid déstabilisée

Le latéral droit Dani Carvajal a subi une rupture du ligament croisé antérieur, une rupture du ligament latéral externe et une rupture du tendon poplité de la jambe droite en octobre 2024, le contraignant à une opération et à une absence estimée à neuf mois. Cette blessure a laissé un vide sur le flanc droit de la défense madrilène. Pour pallier cette absence, Ancelotti a parfois dû repositionner Federico Valverde, habituellement milieu de terrain, en tant que latéral droit, une solution d’urgence qui a mis en évidence les limites de l’effectif dans ce secteur.

Eder Militão : une charnière centrale recomposée

Le défenseur central brésilien Eder Militão a également été victime d’une rupture du ligament croisé antérieur, le rendant indisponible pour le reste de la saison. Cette perte a forcé Ancelotti à intégrer Raul Asencio, jeune joueur issu de la réserve, dans la charnière centrale aux côtés d’Antonio Rüdiger. Malgré son inexpérience, Asencio a su saisir sa chance, mais cette situation a mis en lumière la fragilité de la défense du Real Madrid face aux blessures.

Dani Ceballos : un milieu de terrain surmené

Le milieu de terrain Dani Ceballos a souffert d’une entorse de grade 3 avec atteinte des ligaments de la cheville droite, l’éloignant des terrains pendant plusieurs semaines.Son absence a coïncidé avec celles de Jude Bellingham et Eduardo Camavinga, réduisant les options d’Ancelotti au milieu de terrain. Cette situation a conduit à une surcharge de travail pour les milieux restants, notamment Valverde, déjà sollicité en défense, augmentant le risque de fatigue et de nouvelles blessures.

Paul DRISSE