le11
·9 juillet 2023
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Après deux ans et demi en Picardie (2018/2021), Juan Otero a quitté l’Amiens SC quelques mois après la descente du club en Ligue 2. Depuis, le volontaire mais assez maladroit ailier a déjà connu trois clubs différents et un retour en Europe après une pige au Mexique. Décryptage.
Que retenir du passage de Juan Otero en Picardie ? Que le club a réussi assez miraculeusement à amortir les trois millions d’investis en juillet 2018. Pourtant, le Colombien a surtout brillé par son manque de réalisme sous le maillot de l’Amiens SC. Régulièrement titulaire sous les ordres de Christophe Pelissier, qui n’avait pas vraiment d’autre option sous la main, le natif de Sipi avait trouvé le chemin des filets à deux reprises et délivré deux passes décisives en 33 matches de Ligue 1 en 2018/2019.
La saison suivante ne sera guère plus probante avec 1 réalisation en 17 rencontres sous les ordres de Luka Elsner. Reconverti piston par Oswald Tanchot en fin d’aventure, Juan Otero était finalement autorisé à négocier son départ avant même le dernier match de l’année civile 2020. Quelques jours plus tard, il était prêté au Santos Laguna (Mexique) avec une obligation d’achat d’environ trois millions d’euros.
Depuis son départ de l’Amiens SC, Juan Otero ne s’est pas posé plus d’un an au sein d’un même club. Après de bons débuts avec le Santos Laguna (3 buts, 3 passes décisives en 17 rencontres), le Colombien fait l’objet d’un transfert dès janvier 2022 vers le Club America, une autre formation mexicaine. Il en profite pour retrouver une position plus naturelle d’ailier droit sans pour autant se montrer beaucoup plus décisif. Et s’il faisait figure de titulaire indiscutable dans son premier club, la donne sera bien différente dans le second. Titulaire à seulement deux reprises sur les 16 matches possibles, il fait alors l’objet d’un nouveau transfert à l’été 2022.
Après une première expérience en Espagne courant 2015, au sein de l’équipe réserve de la Corogne, Juan Otero retrouve la péninsule ibérique en s’engageant avec le Sporting Gijon, pensionnaire de D2 espagnole. Confirmant sa faculté à enchaîner les matches sans être touché par les blessures, l’ancien Amiénois va prendre part à 41 des 42 matches de sa formation avec 37 titularisations à la clé. De quoi réaliser son meilleur exercice sur le plan statistique avec 6 buts inscrits en un peu plus de 3228 minutes disputées. Collectivement, son équipe assure de peu le maintien en terminant 17e sur 22.
Crédits photo : Sergio Mejia/Getty Images